• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Robert Biloute

sur Lagrange au secours de la cosmologie moderne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Robert Biloute Robert Biloute 21 février 2013 08:13

Et en plus vous me traitez d’algébriste ! Monsieur, je vous convoque pour un duel au fleuret à potron-minet ! (coup de gant)

Non je rigole hein !(j’ai pas de fleuret, ni de gant d’ailleurs)
Justement je me vois plutôt comme géometriste, mais bon tout est relatif comme disait Albert (je suppose d’ailleurs qu’il ne l’a pas dit ?), c’est clair que je dois dégainer les maths par réflexe de temps en temps, surtout pour clarifier les choses en fait, mais ça ne marche pas toujours.

Le réassemblage des miettes de 1 vaut 1
Il est donc possible de faire des divisions (de chiffres seulement) en nombre infini, pendant que leur somme reste finie

Où il ressort fascinant de constater qu’en éliminant la moindre miette de 1, on le perd

oui mais j’en reviens à la remarque sus-citée : si on introduit un infini de manière artificielle (ici l’infinitésimalité de la miette), alors on est bien obligé d’en introduire un deuxième pour revenir dans le monde réel (le nombre de miettes infinitésimal).

Il est fascinant votre concept où le mathématicien se retrouve à observer, à contempler, le fonctionnement autonome d’une machine logique acquise
Ce n’est pas moi qui calcule, c’est les maths-en-moi. Je ne suis que leur serviteur

Je suppose que cela ne s’applique pas aux vrais mathématiciens, ceux qui en font leur spécialité, j’ai notamment eu des orgasmes intellectuels pas piqués des vers car ils demandaient de la créativité, en tentant de démontrer des théorèmes pendant mes études. Mais la logique est bien un tapis roulant enchainant les assertions. Disons d’ailleurs que c’est la logique gravée en moi qui joue le rôle de garde chiourme, qui sélectionne mes « pulsions » pour ne garder que la cohérence.

Les Viets, pourtant forts en maths, seraient réservés sur cette vision.
Lorsqu’une gamine minuscule dit « Je me brosse les dents » elle dit essentiellement sa responsabilité, son autonomie décisionnelle

« Je suis partie du Tout, mais je me brosse les dents parce que j’en ai décidé seule. Je suis influencée mais ce que je fais résulte de ma décision. Je ne peux dénier ma responsabilité sur les actions que j’ai faites »
L’hypostase d’une personne considère tous les ingrédients externes qui entrent dans sa cuisine (dont des standards) et sa responsabilité non partageable, non transférable, sur ce qu’elle en fait
Et cela alors qu’ils sont constamment dans des relations en maître-serviteur-élève
Ça veut dire « J’obéis parce que je le veux. J’aime obéir et être obéi. On ne peut me forcer à obéir, je ne puis forcer à m’obéir ».

C’est très intéressant ce que vous dites là, vous voyez donc dans cette culture un sage équilibre entre des pôles que les occidentaux auraient tendance à opposer. Influence du zen / du bouddhisme, ou bien ?
Je suis notamment travaillé par cette relation maitre-serviteur-élève.
(d’ailleurs : http://robertbiloute.wordpress.com/2012/09/29/le-jour-ou-mon-maitre-a-cligne-des-yeux/ , trop confus, mais je me suis bien marrer à faire ça).
Il semble que nous la perdions en occident, et j’ai moi même du mal à l’accepter (anarchie, quand tu nous tiens..), bien que plus le temps passe et plus je sens qu’elle recèle des trèsors.

Il est possible que ma remarque sur les maths pensant à ma place soit emprunt d’un certain fatalisme de ma part, d’un matérialisme fataliste on pourrait dire, je suis assez comme ça donc je dois forcer un peu le trait.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès