« Mais attention : je ne généralise pas ! Ce ne sont pas les pères les plus souffrants qui médiatisent de cette manière, et parmi ceux qui médiatisent, certains, cela semble être le cas ici, semblent vouloir effacer, par cette démesure même, une réalité qui les concerne et qu’ils refusent, au prix de l’exposition de l’enfant. »
Opinion plus que partagée !
Je ne généralise pas non plus. Bien au contraire !
Je considère que chaque cas de séparation est unique et, sous d’immense réserve de prudence (à condition de former correctement les professionnels), la médiation dans les séparations conflictuelles de plus en plus nécessaire. La problématique des « divorces à la tronçonneuse » (à lire plus qu’attentivement) telle qu’elle est présenté sous la forme d’un conflit homme/femme est un faux débat. Dans ces situations difficiles le rapport de force se situe entre un « parent bienveillant » (H/F) et « parent maltraitant » (H/F). Et si, comme la loi l’indique, c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer, alors, c’est cette distinction là qu’il convient de faire dans l’attribution des droits parentaux, car donner la garde d’enfants à un « parent maltraitant » est une véritable catastrophe pour ces enfants qui en garderont des traces à vie. Ce fait est malheureusement éludé par les JAF, ce qui provoque de nombreuses injustices de part et d’autre des protagonistes d’une séparation (H/F).
Dans le cas présenté ici, nous devrions nous interroger pour savoir si ce père a bien tenu compte de l’intérêt de son propre enfant dans la démarche qu’il a entreprise. Si l’on en croit son passif exposé dans les médias, il n’a vraisemblablement pensé qu’à préserver son seul intérêt narcissique.