**** Pour d’obscurs raisons, nos excréments sont tabous, ils « sont mauvais ». Ce dégoût impose un si grand mépris et, tout ce qui pourrait s’y rattacher est dévalorisé.****
J’espère que ce n’est pas à cause du sexe que nous en sommes venus à tellement craindre nos crottes
Toujours est-il qu’il me semble effectivement capital que nous réexaminions cette question de fond en comble.
Retourner cette question, conduit à en retourner un train d’autres.
Ça ne me dérangerait pas le moins du monde, pourvu qu’on découvre au passage que nous avons été trop hommistes (trop apolloninens, plus du tout dionysiaques)
Si ce n’était nos haies de thuya, nos platanes, nos gazons, nos pigeons, nos grillons du métro et nos géraniums, nous, gens de la cité, nous n’aurions plus de relations directes avec la nature que venant du ciel
Soleil, pluie, neige, étoiles nous intéressent mais ça ne fait pas le dyonisiaque, au contraire.
Une cité qui drainerait très écologiquement les entrées de bouffe et les sorties de merde ne résoudra pas pour autant l’hommisme qu’elle engendre
Elle médiatisera toujours la relation homme-nature et poussera encore l’homme à ne se féliciter que de l’homme.
Un administrateur de cité ne voit que l’intérêt de la cité et la privilégiera toujours sur la nature
La cité crée une déclaration de principe qui la rend prioritaire sur tout
Tous les discours étant ramenés à elle, elle s’augmente.
Nous sommes de plus en plus citécentristes