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Commentaire de Shawford42

sur Le Net n'est pas que du clavardage


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Shawford42 23 février 2013 06:30

Easy je reviens vers toi ici au sujet de mon dada : les agoranymous

Ayant l’immense privilège de connaître en toi quelqu’un capable d’avoir l’ouverture d’esprit à même de bousculer tous ses postulats rien qu’en lisant les dires de quelqu’un de pourtant quasi inconnu tel que je peux l’être, puisque notre connaissance réciproque est en fait exclusivement épistolaire, et bien je vais essayer de me faire fort de te démontrer en suivant la pertinence de mon idée de participation à une « confrérie » des Agoranonymous, tout autant que sa nécessité absolue voire ni plus ni moins que son inéluctabilité.

Au demeurant, alors même que nous nous retrouvons ici dans une arrière cour quasi désaffectée de l’Agora, nous aurons tous les deux au moins un lecteur commun, Furtif.

Si besoin est je te dirai plus en détail qui il est et ce qu’il représente à mes yeux. A tout le moins il sera dans les lignes qui suivent constamment convoqué pour tout ce qui relève de la compréhension de la prise de parole publique sur Agoravox dont il est un des plus fervents et zélés scrutateur, et pour ce qui pour ta part easy t’aura peut être échappé.

Pour en venir au fait, J’ai déjà mentionné début janvier que je serais capable de donner ma vie pour cette cause (bien plus que pour le projet de communauté en ligne qui m’a fait venir écrire sur ce fil, sachant que la cause ici présente est transcendante et par essence complémentaire de tout autre développement possible subvenant dans ma vie présente et future), de risquer jusqu’au gage physique définitif de celle-ci, et ce tout au moins dans la mesure de ma capacité physique et morale à devoir affronter la mort en face si une telle alternative devait se présenter le cas échéant.

Sache donc ou daigne tout au moins me donner créance que je ne dis pas ces choses là à la légère, et prends donc soin si tu as du respect pour ma parole d’essayer de mesurer les justes enjeux dont je vais en suivant essayer de dessiner les contours

Pour moi oui on se doit de mourir pour ses idées si le destin de l’humanité est en jeu, et je crois très sincèrement que c’est le cas dans le cas présent dès lors que l’on se plait à établir l’exacte portée des mécanismes et conséquences du développement jusqu’à son terme de telles manœuvres et stratégies d’occupation du débat collectif.

Sur la forme que prendraient ces agoranymous, c’est d’une simplicité quasi biblique : se créer un nouveau profil anonyme en prenant soin de masquer son ip, s’attribuer un numéro personnel pour se différencier de l’agoranymous voisin, et C’EST tout !

Pour le reste il n’y a pas à définir de but, la seule raison d’être de tout ça, c’est de faire émerger une intelligence collective au sein de l’agora tout autant que se donner pour mission de modérer tout ce qu’il s’y dira par n’importe quel intervenant à visage ouvert ou par pseudo interposé, tout en veillant au surplus mais aussi en amont et pour la moindre quelle virgule que n’importe quel agoranymous écrirait, à ce que la prise de parole sous cette bannière puisse faire l’objet d’un consensus conjoncturel permanent.

Les idées force en fait c’est :

- chercher et trouver des égaux, pas des egos,

- accepter de faire porter sa propre parole par n’importe quelle autre personne choisissant de s’auto déterminer sous la même bannière, sans aucune forme d’adoubement quelconque et sans pourvoir exercer sur lui ou elle la moindre coercition,

- forger et se forger une éthique collective en se dépossédant de la partie individualisée de sa propre éthique vis-à-vis de tout intervenant extérieur aux agoranymous,

- contribuer à la collectivisation de quelque opinion émise que ce soit, en y étant solidaire vis-à-vis de tout ce qui ne sera pas agoranonymous,

- de n’avoir dans un premier temps aucune quête autre que celle de devenir co-modérateur auto proclamé de l’agora,

- de conserver sa totale liberté de parole contre n’importe quel autre agoranymous au jugé de sa propre éthique personnelle, mais de l’exprimer de telle façon à ce que chacun considère que tout agoranymous a lui-même fait le vœu de prendre la parole en toute circonstance en son âme et conscience avec la même éthique personnelle que soi même.

La liste ici égrainée n’est ni exhaustive ni le fruit d’un manifeste réfléchi de longue date, juste le produit instinctivement édité au fi de ma plume de ce début de matinée pour fixer un point de départ de la réflexion à mener ensuite de concert.

Ce qui est réfléchi de longue date, easy, c’est ce qui suit, à savoir qu’il est à proprement indécent et inepte, quand on mesure l’exacte portée, en tant qu’honnête homme, du poids que représente le fait de prendre la parole en public, de le faire chacun dans son coin du haut de son petit égo.

Même quand on dit la chose la plus intelligente du monde, on restera jusqu’à la fin des temps une seule et infime partie du tout.

Alors bien sur tu me diras, il n’y a pas d’autre choix jusqu’ici, et y aurait t’il le choix, la marche du monde tout autant que la configuration de l’espace de débat qui nous réunit ici et maintenant impose la prise de parole personnelle qui est seule à même de déterminer une responsabilité individuelle entière.

Et bien moi je réponds à cela que ce contexte, que tous ces obstacles et réserves qui se doivent d’y être associées peuvent et doivent être dépassés en mettant en œuvre les mécanismes sus définis, et pour ma part, ici, maintenant tout autant que pour la suite, sans prétendre aller au delà de la seule volonté manifeste d’y contribuer à mesure d’un parmi tous.

Pour le reste c’est de la responsabilité personnelle de tout interlocuteur ou trice prêt à prendre la mesure réelle et complète de la portée de mon propos liminaire de se dire qu’il ou elle n’a rien de plus important à faire sur cette terre que de contribuer à l’essor de cette possible révolution silencieuse.

Qu’il appartient de même à tout un chacun de chercher à tout le moins à se forger sa propre conviction et de m’interroger plus avant sur son bienfondé en exprimant sans réserve aucune toute répulsion ou réserve ressentie face à l’idée que je propose, dès lors même qu’il ou elle se considère comme partie prenante de l’espèce humaine et se devant d’œuvrer à sa modeste mesure pour le bien commun.

C’est dit smiley


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