Bonjour Rosemar
Bien sur des causes multifactorielles à cela : Diminution du prestige de la culture, du livre, doute sur le fait que l’école même à l’émancipation et au travail. C’est l’air du temps, et les statistiques et la révolte contre les fausses valeurs n’y pourront pas grand chose.
Au moins avez vous le courage d’avouer que le niveau baisse, ce qui dans le concert de démagogie, disant que tout cela n’est juste que bal des savoirs, de nouveaux en remplaçant les anciens, est pour le moins honnête
Vous avez raison aussi de déplorer la baisse de la lecture. Là encore on conjecturera sur les nouvelles technologies, ayant amené insidieusement à transformer ce bijou de finitude qu’est le livre en objet ringard.
Un autre objet fut ringardisé il y a trente ou quarante ans de ça : C’est le vélo.
Utiliser un vélo à cette époque, c’était presque proclamer sa pauvreté !
Avant qu’on s’aperçoive qu’il était furieusement moderne, et bien plus encore que ce solex que j’ai choisi comme avatar : Zéro consommation, ne s’use pas ou si peu.
Cet objet merveilleux permettait de se déplacer plus vite qu’avec un cheval, de voyager, tout en vous donnant des mollets de fer et un cœur à toute épreuve.
Toutes ces qualités vont au livre, sauf peut-être les mollets, mais le reste y est : Il vous fait voyager, vous donne du cœur, casse votre quotidien, s’oublie sur une étagère et est en forme comme au premier jour dés que vous le reprenez en main, ou se donne à qui vous voulez, sans aliéner la personne à une obligation (essence, abonnement).
Le vélo, porté par des circonstances économiques, et sans doute philosophiques est revenu à la mode.
Mais le mot mode ne convient pas au vélo, qui n’a que faire de l’esbroufe !
En tout cas on lui redécouvre toutes les vertus qu’il n’avait jamais perdu, mais qu’on ne voulait pas voir, autant qu’elles dérangeaient, à cette époque obsolescence programmée...
Le livre ne supporte pas non plus ce rapport superficiel.
Les gens qui y goutent ont un autre regard, et cette assurance de savoir qu’ils ne seront jamais seuls, qu’ils ne s’ennuieront jamais. C’est la clé de l’indépendance, le muscle du cerveau qui vous fera pédaler quand les autres mettront pied à terre.
On rentre en lecture, comme on rentre en vélo : Quelques gamelles, triompher du rire des autres, apprendre à gérer son équilibre, s’enrichir de ses échecs, et peu à peu vient le naturel, et la certitude que l’on ne fait plus qu’un, avec le livre où cette machine, tous aussi parfaits l’un que l’autre.
Si bien que tenter de les améliorer ne peut qu’être qu’une trahison : La tablette numérique est à peu au livre, ce que le solex est au vélo.
Le mieux est l’ennemi du bien !
Bientôt le printemps, le livre a encore de beaux jours devant lui.
Bon, je me suis égaré sans doute.
Si je n’avais qu’une chose à dire, c’est qu’il faut réenchanter le monde, et qu’à ce titre, le livre a un coup à jouer.
25/02 17:34 - Deneb
T’as raison, aucun. Le libre-arbitre, ce n’est pas décider soi-même ce qui est bien (...)
25/02 16:46 - bakerstreet
Je crois que je viens de débusquer, comme des lapins, ceux qui donnent des cours particuliers (...)
25/02 15:27 - Roungalashinga
25/02 14:52 - Deneb
25/02 13:42 - Roungalashinga
N’oubliez pas que Eve a croqué la pomme de la connaissance et que Dieu s’en est (...)
25/02 13:34 - Deneb
Christian : j’ai lu la Bible, les Evangiles, les Epitres etc. .... Je suis capable (...)
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