Fred94 écrit
Votre exemple de la Régie publique de l’eau ne tient pas car il
n’est pas porpre au NPA. Tout citoyen peut comprendre qu’il a pour
interet sanitaire la publicisation de l’eau potable.
En utilisant le terme obsolète, je faisais réfèrence aux
interventions publiques de vos représentants que j’apprécie de part leur
gouaille mais qui ne font que dénoncer, à raison, une politique et
ainsi, enferment leur parti dans l’opposition avec les partis
historiques. Ce je doit cesser et le NPA devra une nouvelle fois se
réformer s’il veut continuer d’exister en tant que parti ou bien alors
ses militants intègreront des projets citoyens locaux, ce qui me semble
etre le plus constructif pour les élections municipales de l’année
prochaine.
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Au contraire, mon exemple tient car il montre une chose, c’est que le NPA est dans le mouvement général de construction d’oppositions pour déboucher sur des propositions : en parlant de l’eau je ne cherchais qu’à vous montrer que les militants du NPA sont en prise avec le réel, avec ce qui touche à des choses essentielles de la vie concrète de milliers de gens. Pas plus mais c’est déjà là que la notion d’obsolète que vous employez s’avère assez fragile et plutôt à côté de la plaque : l’obsolescence cela commence par la non insertion active dans le réel... Pour reprendre par ailleurs une de vos phrases, je suis en train de vous montrer que les militants du NPA sont déjà dans les projets citoyens locaux qu’ils nourrissent, à l’égal d’autres, de propositions. Car, ne vous déplaise, le NPA fait des propositions : sur les salaires, sur l’emploi, sur les reconversions du nucléaire, etc. Comme je vous l’ai déjà dit il a renoncé aux scories du productivisme qu’il y avait dans la tradition marxiste et qui travaille encore le PCF, etc.
Le gros problème du NPA c’est qu’il subit de plein fouet le reflux du mouvement social suite à la défaite sur les retraites en 2010 : ce reflux est d’autant plus percutant que le NPA fait du mouvement social l’axe de sa politique. Il travaille donc, avec là aussi d’autres forces, à relancer ledit mouvement social. Car, s’il est une chose qu’à la différence de bien des écolos ou des « citoyennistes », le NPA ne considère pas obsolète, c’est l’idée que le mouvement social est le levier du changement, y compris sur le terrain écologiste. De ce point de vue-là, il me semble qu’il y a beaucoup de « pensée à la va vite », très dans l’air éphémère du temps, sur la supposée « caducité » des possibilités du social. Cette légèreté de pensée, par ailleurs plus conformiste qu’il n’y paraît, touche beaucoup à la gauche du PS. Comme souvent par le passé (hiver 1995), le retour du social permettra d’éclaircir le panorama politique momentanément obscurci...