Xxx xxx xxx 162, merci d’avoir vérifié que
mes chiffres sont communément admis ; vous m’en voyez rassuré. Et pour les
mensonges d’Etat, réjouissons-nous de ce que l’Internet jusqu’à présent libre
nous permette d’en apprendre comme jamais. Restons vigilants (c’est d’ailleurs
la devise de Mayotte).
Par contre, je crois que tout oppose les
trajectoires de l’Algérie et de Mayotte : les Mahorais ont voté pour
rester français et n’ont pas été abandonnés, par chance. Et si je partage la même
compassion pour les populations autres que berbères et arabes, ma référence aux
Harkis n’était que ponctuelle (je n’oublie pas non plus les Juifs séfarades
qui, contrairement aux autres communautés, avaient bénéficié de la nationalité
française).
Finalement notre désaccord porte sur ma « dénonciation
pas vraiment assumée » dites-vous. Si, si, je suis pour Mayotte française,
je respecte le combat mené par les Mahorais. Cela ne m’empêche pas de regretter
les naufragés qui périssent entre Anjouan et Mayotte, cela ne m’oblige pas à être
outrancier. Et si l’Etat mené par des politicards professionnels est trop
souvent blâmable, si les « droits de l’hommistes » sont partisans, j’appartiens
au même pays, à la même communauté. Ce n’est pas en braquant les gens qu’on les
fait évoluer. Je suis prêt aussi à assumer mes erreurs et si l’illustration que
vous avez oubliée pour ne voir qu’une barque de clandestins fustige notre « Etat
policier », je vous prie de m’en faire la démonstration.