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Commentaire de Jean-François Dedieu

sur MAYOTTE : « Ne m'appelez plus jamais France... » (2)


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Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 23 février 2013 19:12

Xxx xxx xxx 162, merci d’avoir vérifié que mes chiffres sont communément admis ; vous m’en voyez rassuré. Et pour les mensonges d’Etat, réjouissons-nous de ce que l’Internet jusqu’à présent libre nous permette d’en apprendre comme jamais. Restons vigilants (c’est d’ailleurs la devise de Mayotte).

Par contre, je crois que tout oppose les trajectoires de l’Algérie et de Mayotte : les Mahorais ont voté pour rester français et n’ont pas été abandonnés, par chance. Et si je partage la même compassion pour les populations autres que berbères et arabes, ma référence aux Harkis n’était que ponctuelle (je n’oublie pas non plus les Juifs séfarades qui, contrairement aux autres communautés, avaient bénéficié de la nationalité française).

Finalement notre désaccord porte sur ma « dénonciation pas vraiment assumée » dites-vous. Si, si, je suis pour Mayotte française, je respecte le combat mené par les Mahorais. Cela ne m’empêche pas de regretter les naufragés qui périssent entre Anjouan et Mayotte, cela ne m’oblige pas à être outrancier. Et si l’Etat mené par des politicards professionnels est trop souvent blâmable, si les « droits de l’hommistes » sont partisans, j’appartiens au même pays, à la même communauté. Ce n’est pas en braquant les gens qu’on les fait évoluer. Je suis prêt aussi à assumer mes erreurs et si l’illustration que vous avez oubliée pour ne voir qu’une barque de clandestins fustige notre « Etat policier », je vous prie de m’en faire la démonstration.  


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