@ Marmor :
Personne ne dit qu’ils (« les jeunes » comme vous écrivez. D’ailleurs, je ne sais pas ce que cela veut dire. Quels « jeunes » ? Pour moi, une catégorie nulle et non avenue pour sociologues pseudo-marxistes mais véritables libéraux ) ou elles (les « masses populaires » comme vous dites) sont tous ou toutes comme cela. Pas moi en tout cas. Qui parle des masses populaires ici, d’ailleurs ? Il s’agit de la « foule »... En outre, pas sûr que le bourgeois de Neuilly-sur-Seine fasse preuve de plus discernement dans ses choix culturels que le sous-prolétaire du 9-3 ou le « semi-rural classe moyenne » du 62. Mais bref. Il s’agit ici de, sinon dénoncer, mettre en exergue une tendance lourde.
Cet extrait date des années 30. Rien de bien neuf. « Révolte contre le monde moderne », « La crise du monde moderne », « Le déclin de l’Occident », voici des titres à la mode dans les premières décennies du vingtième siècle. Evola, Guénon, Spengler avec Céline disent la même chose.
Il ne s’agit pas de cautionner intégralement ces écrits mais bien plus de montrer, aujourd’hui avec le recul que nous avons, en les citant, que cette fuite en avant dans la modernité (et l’aveuglement qui va avec) telle que dénoncée par ces auteurs et d’autres a mené, par « réaction », aux catastrophes d’une violence inouïe que nous avons connues au siècle dernier. Au lieu de dénoncer la « réaction » et la « colère », écoutons ou écoutez... mais qui en a réellement envie ?...L’histoire risque encore une fois de bégayer...
Libre à vous, ensuite, de faire de moi un « réactionnaire » au sens où l’entendent les « modernes », mais vous vous tromperiez...