Cabanel :
Quelle subjectivité ? Je vous énonce des faits irréfutables, à l’épreuve de l’histoire... Mai 68 fut une « contre-révolution libérale parfaite » (Clouscard)....
...confusion volontaire par d’habiles procédés de séductions entre liberté et libéralisation... un capitalisme en crise (celui des « 30 glorieuses ») sauvé grâce au travail de subversion de ceux que vous citez. et notamment de ce Cohn-Bendit.
Pasolini écrivit une chose intéressante au sujet de Mai 68 (à Rome) en disant qu’il abhorrait ces pseudo-révolutionnaires d’extraction bourgeoise méprisant la classe ouvrière, qui, majoritairement, ne voulait pas s’allier à ces étudiants et « intellectuels » simples opportunistes avides de pouvoirs (politique, culturel...) agents du Capital, et préférait les policiers frappés par ces mêmes étudiants fortunés car ils étaient "fils de pauvres gens nés dans les zones déshéritées des campagnes ou des grandes villes”.
Pasolini considère l’idéologie 68arde comme un nouveau système de domination avec son hédonisme obligatoire, pierre d’angle de ce système qu’il juge comme étant « la pire de toutes
les formes de répression de l’histoire de l’humanité », parce qu’il
nie les anciens schèmes culturels.
Grillo m’apparaît relever de cette idéologie, être un faux subversif, un clown démagogique, largement inspiré par le corpus doctrinaire exposé ci-dessus.
Mais bon à une époque où des Français (bien minoritaires) voient en Mélenchon un « révolutionnaire » (on a presque envie de rire en associant le nom de ce type avec ce mot. La démonstration de son inconsistance n’est même plus à faire), totalement rejeté par les classes populaires, il est évident que ces mêmes Français classeront Grillo dans la même catégorie.