Ah joletaxi, merci pour ce léger surnom d’enclume. Enfin un nom qui me parle, étant de mon état un fer à cheval ouvragé par feu le maréchal ferrant. Remplacé maintenant par la sacro-sainte motorisation noyant chaque être humain dans une orgie d’assistance matérielle... Pour préparer sa bouffe, se déplacer, avoir chaud quand il fait froid, avoir les roubignolles au frais quand il fait chaud...
À la lecture de votre commentaire, la lisibilité de votre état d’esprit est manifeste. Vous êtes le type même du profiteur ne s’embarrassant pas de scrupule, tout vient à celui qui sait le saisir, n’est-ce pas ?
Moi, je pense juste que la nature est irremplaçable. Après, qu’importe qu’on soit d’un bord ou d’un autre puisque la réalité nous englobe et a prépondérence quoiqu’on fasse.
Toutefois, comme il y a plusieurs manières d’exploiter ses capacités, j’opte plus pour celle permettant de sauvegarder l’état naturel en évitant de s’y élever au point de représenter un obstacle (oh, minime certes) dans sa course. Vous allez donc me voir comme une enclume (encore une), mais je trouve ceci préférable à l’appropriation humaine qui est faite des ressources planétaires au nom de la croissance d’une espèce pas mieux qu’une autre, voire pire qu’une autre, puisqu’elle utilise ses capacités non pas intelligemment, mais de manière à tirer un profit d’une situation existant temporairement. Qu’on lui doive tout n’a pas l’air d’émouvoir les prédateurs, même s’ils se sont élevés à une influence égalant presque les phénomènes naturels, ou plutôt les catastrophes naturelles.
Et je vous dirai que je préfère crever naturellement que vivre sous le coup d’une croissance idiote qui n’amène pas plus loin qu’à nos limites naturelles. Chacun ses choix, mais les vôtres me paraissent très éloignés des miens, pour qu’en définitive nous en arrivions au même point. Excepté que pour y parvenir, vous aurez sûrement salopé largement plus l’environnement puisque vous élevez au firmament la consommation dite civilisée, celle là même produisant des tonnes de déchet que la nature mettra sûrement des siècles ou des millénaires à assimiler.
Mais qu’importe, chacun accorde à la vie le sens qu’il veut, ou la valeur qu’il veut, celle-ci ne s’en trouve pas le moins du monde bousculée puisqu’elle est apparue bien longtemps avant que nous nous n’apparaissions, et qu’elle continuera certainement largement après la disparition de notre espèce à suivre son cours... Quoique nous lui fassions, on est bien d’accord là dessus...
Vivez tranquille brave joletaxi, j’en ferai de même, comme tout un chacun ! Quant à la terre, elle continuera à mener sa danse comme elle l’a toujours fait, sans être le moins du monde sensible à nos insignifiantes gesticulations ou idéologies.
loph