Bonsoir eric
"....Il est quand même rassurant de point de vue de l’égalité qu’elle ne
cherche pas en priorité a faire se reproduire les pauvres dans l’intérêt
de la nation....."
Déclaration assez étonnante !
Croyez vous vraiment qu’il y est un
déterminisme à rester pauvre, et je pense imbécile,( puisque l’intérêt
de la nation serait en jeu) ?
Bon, il ne manque pas d’exemples pour
nous montrer que notre république s’est enrichie de tous ces gamins
déshérités, qui ont su, et pu, grâce aux aides d’un état républicain qui
n’avait pas encore renié ses valeurs, accéder parfois aux plus hauts
postes de l’état ?
Dans les années soixante et 70, en effet, l’école
républicaine permettait à travers l’université un véritable mixage
social. Jamais le pourcentage d’ouvriers, n’avait été aussi important.
On en est loin maintenant.. ;.
Une sorte d’eugénisme social serait en cours, et qui tendrait à nous
faire croire que les gosses de riches, c’est l’avenir de la nation, et
qu’en conséquence, il faut les aider bien plus que les pauvres qui n’ont
au fond que ce qu’ils méritent.
Que de telles choses soient dites, assez misérables, en dit long sur
l’époque et ces valeurs. Néanmoins, je ne pense pas que ce genre de
pensée de classe soit très conséquente pour la marche d’un état, à moins
qu’on ne veule pas voir plus loin que le bout des ses intérêts, et se
tirer une balle dans le pied, en attendant la prochaine révolution.
Car savez vous qu’en 1789, la révolution n’aurait pas été possible
sans l’accord de la noblesse. Il fallait que les trois ordres soient
d’accord pour exiger la réunion des états généraux.
Et justement, les nobles étaient très remontés contre le roi, et ses
projets de réforme, qu’ils jugeaient offensants. Voilà qu’encanaillé de
ce Necker, il avait voulu créer un impôt sur leur fortune. Les quelques
réformes qu’il avait en tout cas réussi à obtenir, les avaient laissé
en rage, et il n’avait qu’une envie : Les supprimer, revenir en arrière.
C’est pourquoi ils pensaient bien que les états généraux allaient leur donner raison.
Moralité : A trop tenir à sa perruque poudrée, on finit par perdre la tête !