Très simple, Olivier. Massimo Fini (un des rares « intellectuels » demeurés ici, dans la même acception qu’avait ce mot en France avant d’être vidé de son sens par les BHL et congénères) était également interviewé dans la nuit par les gars de La Cosa. Il m’a rappelé (de te dire ) que le nouveau gouverneur PD-L de la Région Sicile a été forcé par le M5S de là-bas, désormais force majoritaire au parlement régional, de décréter l’arrêt des travaux du répétiteur de Niscemi. Répétiteur est un mot que j’utilise comme ça, je n’ai pas le temps de rechercher ce à quoi ça correspond exactement en français.
Mais il s’agit d’un très gros machin électronique, peut-être la plus grosse base de transmission de l’OTAN pour toute la Méditerranée sinon plus loin, auxquels depuis pas mal de temps s’opposent tant les habitants du lieu (vu les répercussions sur la santé) que tous ceux qui en ont marre de la colonisation de la Sicile. Pourtant, malgré l’opposition des tribunaux, le gouvernement avait imposé le commencement des travaux.
Ça te dit quelque chose ? Il y a encore de l’espoir pour nos vallées alpines, donc.
Ceci dit, l’Euro(pe) s’agite comme prévu. La livre britannique est remontée quelque peu ce matin, alors que depuis un bon mois elle dégringolait en catastrophe. Westerwelle s’est payé d’une déclaration : pas question d’abandonner la ligne Monti. Les maîtres sont émus, mais p’t’êt’ pas pour les mêmes raisons que nous.
Merci pour le film, j’avais entendu parler des faits, mais on ne peut pas tout suivre. Allez, il est l’heure d’aller ouvrir une autre bouteille…