On part d’un sujet qui sur le fond est totalement technique, pour foncer vers sa position idéologie balisée et encadrée, nourrie par des reportages dont le caractère manipulateur ne résiste pas à une analyse élémentaire. [En aucun cas un reportage ne constitue un rapport scientifique sur lequel on peut s’appuyer. Et aujourd’hui nous avons affaire à une information systématiquement contrôlée et manipulée]
D’abord la question n’est pas d’être pro ou anti, mais en a-t-on besoin ?
Si on a la chance d’avoir ce type de réserve énergétique sur son territoire la réponse est évidemment oui.
C’est la réponse que donnent l’Angleterre, la Pologne, ... le Japon va exploiter le peu qu’il a ..
Sauf nous. On ne veut même pas savoir [On ne va tout de même pas croire que des forages pour évaluer les réserves provoqueraient une catastrophe écologique]
Sur le plan technique toutes les affirmations mises en avant par cet article sont fausses :
a) La Température moyenne à la surface du Globe terrestre est sur un plateau depuis la fin des années 90. A part des pics de + 0.2 °C du à El Niño qui n’a pas de lien direct avec les émissions de CO2 équivalent. Récemment,125 scientifiques du climat de pratiquement tous les pays modernisés, sauf la France, se sont adressés à Ban Ki Moon, à l’occasion de Doha, pour le lui faire remarquer et lui dire que le NOAA Laboratoire américain de référence en matière de climat, considère que cette plage de temps sans réchauffement significatif remet en cause l’hypothèse CO2 [on oublit toujours que l’on est au stade de l’hypothèse parce que le problème est extrêmement complexe]
b) Les gaz de schistes [principalement du Méthane mais avec un spectre de composants gazeux différent du gaz qui s’est formé, en présence d’oxygéne, plus près de la surface du sol et qui est celui qui peut diffuser naturellement vers les nappes phréatiques] sont piégés en pression, disons environ 500 bars, dans une matrice d’argile durcie à plus de 1000 mètres sous la surface du sol.
Il y a une affabulation complète sur le nombre de produits chimiques mis en jeu dans la fracturation hydraulique et leur nocivité. Et il y a un réel effort pour « adoucir » les méthodes de fracturation.
Nous sommes en récession, déflation même. Si l’on abandonne notre nucléaire, la facture EDF va exploser, celle du gaz naturel également puisque la demande internationale ne cesse de croitre..
Que l’on demande des garanties de sûreté et de sécurité environnementale pour tout cela est juste, mais le No Nuke, no Coal, no Gas .. est une situation inténable