Je vais réagir à 2 de tes phrases :
« les seuls griefs que l’Occident lui reproche est le soutien à un pays allié (Syrie) en pleine guerre civile... »C’est une façon de voir les choses assez orientées.
L’on peut aussi imaginer que la Syrie n’est qu’un pion sur l’échiquier et renverser ce pion c’est isoler un peu plus l’Iran. D’où une guerre civile et larvée en Syrie qui fait les affaires de manipulateurs invisibles : l’état profond américain. Donc ton postulat de grief est (ou peut être...) à reconsidérer.
« Quelle sera alors la réaction des États-Unis face à la nouvelle situation ? Ne penseront-ils pas que les Iraniens « bluffent ». Et qu’ils ne sont encore qu’au stade des premiers essais nucléaires. »
Pendant que les va t’en guerre avancent leurs pions, crois-tu que les amis de l’Iran se croisent les bras et n’ont rien anticipé ? Tu peux aussi posséder l’arme sans savoir la fabriquer... (il suffit d’un vendeur discret et d’un acheteur. Des armes avec la guerre froide, ce n’est pas ce qui manquent ou manquaient.( voir p 280 du livre la machine de guerre américaine avec les missiles nucléaires de capacité KH-55 qui auraient été volés et vendus...)
Conclusion : si il y a conflit : Elle sera le fait du continuel va t’en guerre, qui pour légitimer sa monnaie de singe adossée à la suprématie militaire et au pétrole (pétrodollars) nettoie les régions indociles ou récalcitrantes.
Ce qui est terrifiant là dedans, c’est que le rouleau compresseur militaire n’a pas d’état d’âme.
S’il faut montrer ses muscles aux russes en liquidant
Hiroshima et Nagasaki, alors que la guerre était pliée et sans informer les populations civiles... et bien : BOUM et 3 jours plus tard : re BOUM.