@Gorgonzola
Pour Chavez, la souveraineté du Vénézuela est sacrée ! Il n’a pas attendu l’arrivée au pouvoir d’une majorité complaisante chez ses voisins pour mener la politique pour laquelle les Vénézuéliens l’avait élu. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils l’ont réélu sans cesse...
Mais qu’est ce que vous voulez, il y en a certains qui prennent l’air de défendre certaines choses, et qui lorsqu’on leur propose d’abattre précisément ce qui rend impossible ce qu’ils réclament (et que personnellement je réclame aussi), adoptent de sots et suicidaires réflexes pavloviens... Qui aboutissent à laisser le piège se refermer encore plus durement sur eux.
Comme Laguiller en 92... Consternant, comme le fait d’assimiler la défense de la souveraineté à Pinochet.
Par contre, voilà à quoi on peut clairement assimiler la construction européenne :
« (...) surgira inévitablement une nouvelle Europe. On
parle souvent d’Europe, c’est un mot auquel, en France, on n’est pas
encore très habitué. On aime son pays parce qu’on aime son village. Pour
moi, Français, je voudrais que demain nous puissions aimer une Europe
dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle. Pour
construire cette Europe, l’Allemagne (...) doit, avec d’autres, consentir d’immenses sacrifices (...) Ainsi donc, comme je vous le disais le 20 avril dernier, nous
voilà placés devant cette alternative : ou bien nous intégrer, notre
honneur et nos intérêts vitaux étant respectés, dans une Europe nouvelle
et pacifiée, ou bien nous résigner à voir disparaître notre
civilisation. J’ai toujours trop aimé mon pays pour me soucier d’être populaire. J’ai à
remplir mon rôle de chef. Quand je vous dis que cette politique est la
seule qui puisse assurer le salut de la France et garantir son
développement dans la paix future, vous devez me croire et me suivre
(...). »
Qui saura dire quel si « grand européen » est l’auteur de cette prose aux accents si eurobéats ?