ET puis... le marché du logiciel va changer radicalement. Fini les boîtes sur les linéaires de la FNAC ou d’ailleurs. Fini les CD que l’on empile dans son bureau et les installation de logiciel. Fini le piratage sans vergogne.
Et puis, le fait d’utiliser une application ne veut pas dire que les données sont transmise en dehors du cadre de travail (le PC ou le Mac). Le stockage des données doit être différencié de leur traitement.
Ce qui est vraiment nouveau pour moi, c’est la capacité des petits éditeurs à émerger avec un modèle de commercialisation en ligne. Car les moyens marketing à mettre en oeuvre seront énormes... ils le sont déjà pour avoir une audience nationale. Et puis, malheur à celui qui ne disposera pas d’une ligne à haute vitesse pour traiter ces données. Imaginez un jour de grève où votre cablo opérateur ou Telco coupe la ligne... quand ce n’est pas simplement une pelle mécanique qui sectionne un câble... vous voilà privé de votre outil de travail. Sans recours, si ce n’est de remettre en service votre vieux Word95 si vous avez encore un PC qui puisse le faire tourner.
Bref, il y a du bon et du mauvais... comme toujours ! Mais pourquoi utiliser le logiciel comme on allume la lumière ou l’on ouvre son robinet d’eau...dans 99.9% des cas cela marche et l’on en oublie même le coût et l’infrastructure nécessaire pour assurer ce service.