J’ai eu l’occasion d’évoquer le « négationnisme » qui se pratique à propos du virus du Sida. Voir à ce propos :
http://silicium.blogspirit.com/archive/2011/01/10/alain-s...
Ce « négationnisme » se manifeste en avant plan de plusieurs contextes idéologiques assez particularisés.
Cette question a fait l’objet d’un article de Rue89 il y a de cela plus de 6 mois, je n’en ai eu connaissance qu’assez récemment et je n’ai pas eu le temps de revenir sur cette question. Voici le lien :
http://www.rue89.com/2011/06/30/le-sida-nexiste-pas-le-vi...
Voici donc un article assez détaillé sur le plan technique qui devrait contribuer à réfuter le « négationnisme » en question. Je rappelle qu’à mes yeux les choses sont simples : à partir du moment où les trithérapies ont eu raison des infections opportunistes, c’est bien la preuve qu’il existe un agent infectant et en l’occurence un virus à l’origine du syndrome. Bien entendu cette thérapie, ne serait-ce qu’en raison de ses effets secondaires redoutables, n’est pas satisfaisante à mes yeux mais si elle parvient à réduire la charge virale comme elle le fait c’est que l’agent de cette maladie a bien été identifié. Qu’il ait besoin de co-facteurs pour manifester une plein virulence ne change rien à l’affaire et cela veut dire qu’il existe, sans aucune doute, d’autres stratégies que celles qui sont employées pour limiter la mortalité dans les meilleures conditions de confort. Mais ceci est une autre histoire !
Enfin en ce qui concerne le caractère mortifère de l’AZT, j’en ai eu la preuve avec ce qu’a fini par me dire un de mes amis. Il s’agit d’un père de famille qui a découvert sa séropositivité à l’occasion d’examens prénuptiaux. Je ne l’ai su qu’à partir du moment où il a commencé à souffrir d’une infection opportuniste. On lui a proposé ce foutu AZT. Je l’ai averti que s’il acceptait il signait son arrêt de mort. Il a donc refusé ce traitement et s’est dirigé vers la médecine chinoise qui a donné quelques résultats.
Il n’a donc accepté un traitement « officiel » qu’à partir du moment où les trithérapies sont entrées en jeu. Des années plus tard, les médecins qui lui avaient proposé l’AZT ont eu le cynisme ou l’inconscience de lui dire que s’il avait accepté cette monothérapie, ils n’auraient rien pu faire pour lui ! Je vous laisse juge de cette ... « légéreté »... Ainsi va la médecine « académique » et c’est dire tout le bien que j’en pense !
Le blog de Jean-Daniel Metzger