Passées ces six premières semaines, ce qui est étranger sera dûement catalogué comme tel, et définitivement rejeté, ou provoquera asthme et allergies de toutes sortes.
Tout ceci connu est prouvé. Il ne reste qu’à en déduire les applications pratiques, et c’est là qu’intervient le génie de Gernez.
(Vous verrez au fil de mes articles comment fonctionne le cerveau exceptionnel d’André Gernez. Son art consiste à collecter une foule d’informations qui sont disponibles un peu partout, de découvrir ce qui les relie et que personne n’a su remarquer, et de construire à partir de là une théorie implacablement logique et irréfutable)..
Ce qui est étranger sera générateur de rejet ou d’allergie ? Il suffit donc de faire en sorte que le moins possible de substances ne soient étrangères à l’organisme, et que celui-ci accepte la rencontre avec l« étranger » avant l’échéance fatidique des six semaines. Il faut en quelque sorte « faire les présentations »...
Un premier constat est que l’accouchement hors du domicile (milieu habituel futur de l’enfant) et dans des locaux hyper stérilisés, à l’air filtré, parfois même soumis à une pression négative pour éviter toute intrusion bactérienne, fait que l’enfant ne rencontre alors aucun de ses futurs « voisins » ou « compagnons » de vie. Comme dans la vie, l’étranger, celui qu’on ne connaît pas, sera rejeté:il semble que ce soit une des lois de la vie en société...
Concernant poussières de maison, acariens, pollens, il est facile de provoquer cette rencontre salutaire : il suffit de prélever tout au long de l’année diverses poussières, divers pollens (ceux-ci ayant des périodes d’apparition étalée au cours de l’année, il faut un tout petit peu d’organisation !) et de les répandre au dessus du berceau du bébé au moins une fois dans ses six premières semaines de vie. Le lieu de collecte idéal étant...le sac de votre aspirateur. Mais oui ! Et une ou deux pincées suffisent.
Je sens qu’on va crier au sacrilège, mais ce serait mal connaître l’organisme humain et ses immenses capacités d’adaptation et de défense, et on sait la fragilité aux maladies des enfants américains, protégés d’un bout à l’autre de leur enfance de l’environnement extérieur par une hygiène trop poussée, et l’usage du tout stérile, ce qu’on appelle l’hygienisme dans son côté le plus absurde.
Mais Gernez va plus loin.
Il estime que des couples de donneurs receveurs pourraient être formés dès la naissance, par échange de matériel génétique dans les six premières semaines. Pas seulement des couples, mais des groupes importants de futurs « frères » en génétique, ayant en commun l’acceptation sans rejet du matériel génétique de l’autre, sang ou organes, au sein du groupe artificiellement formé..
Il préconnise même la collecte du sang ombilical de tous les nouveaux-nés, y-compris les groupes rares (AB), leur mélange constamment renouvelé par l’apport des nouveaux-nés, et leurs pulvérisation par voie respiratoire chez tous les nourrissons avant six semaines. Ce qui fera de chacun de véritables donneurs, mais surtout receveurs universels au sein du groupe.
Ainsi se trouvent facilement résolus plusieurs problèmes qui compliquent la vie du chirurgien et du médecin, et qui compromettent nos immenses possibilités d’intervention ou simplement notre santé.
Je vous laisse un peu souffler après cette fantastique information, qui va certainement déclencher de vives polémiques, mais qui révèle pourtant des faits incontestables. Je tâcherai de répondre selon mes moyens à vos critiques.
Bien que la chose paraisse simple, on n’imagine pas les obstacles qui s’opposent à la diffusion de ces données essentielles, et je compte sur les rédacteurs d’Agoravox pour aider à leur vulgarisation : vous verrez plus tard que le Docteur Gernez aurait mérité au moins six fois le prix Nobel, et je compte sur vous pour aider à ce qu’il en soit ainsi de son vivant. Le délai n’est malheureusement pas étirable à l’infini pour réaliser cela, et le temps presse.