C’était un jour misérable de Mars.
Nous étions dans nos appartements de baker street, Holmes et moi, un peu las, entre cette heure particulière, où tout anglais ne sait que faire, entre le thé et le diner du soir.
19 heures PM venait de sonner au carillon de Big Ben
Holmes, silencieux, se tenait debout à la fenêtre.
A mille signes du cher homme, je reconnus vite que son attention était
captée par un phénomène étrange.
Du reste il ne fut pas très long à m’interpeller !
« Regardez me dit-il, cette ombre sur le mur ! »
« Good heavens ! Quel est ce géant ! »
Elle devait appartenir en effet à quelque monstre de la préhistoire, ou je ne sais quel leviathan sorti de je ne sais quelle trou d’eau putride de la Tamise !
J’ose à peine le confesser, mais mon premier réflexe fut de m’ esquisser, par un savant repli, derrière les rideaux de velours !
« Tranquillisez vous, mon cher ami, et regardez quel est l’auteur de ce théâtre d’ombre ! »
Je ne pus que rire de moi même, embarrassé, en voyant un tout petit homme, fait de déhanchement, et de nervosité, qui s’agitait comme un pantin sous le réverbère, sans pour autant qu’on put voir les ficelles !
Il s’est mis à distance idéal du réverbère, pour que celui ci le grandisse jusqu’au ciel.
Bien sûr c’est une illusion, mais auquel il s’entraine !«
» By Jove ! Quel vanité !...Je ne voudrais pas qu’un homme tel que lui soit président à la chambre des communes ! Par certains cotés, sa silhouette me rappelle quelque peu ce conte Pal ! Vous savez, ce monstre des Carpates !«
»Watson, vous êtes bien vulgaire. Vous cherchez dans la littérature populaire des références qui n’ont pas lieu d’être ! Ce conte Dracula n’est qu’une légende, alors que cet homme est bien fait de chair et de sang. Ne l’avez vous pas reconnu ? Même sans voir ses traits, ce qui est impossible à cette distance, ses manières ne peuvent vous tromper !«
» Ah, ça ! Je donne ma langue au chat, comme on dit sur le continent !«
» Regardez le comme il joue, comme il lance sa canne en l’air, sa façon de se parler, comme s’il cherchait lui même à se convaincre. Ne trouvez vous pas en lui ce personnage de théâtre qui a tant fait parlé de lui l’année révolue ?«
» Sorry ! Si j’osais, je vous parlerais de ce mister Hyde...Mais je vous vois sourire. Et je ne vois pas comment la connaissance de Shakespeare pourrait me sortir d’un si mauvais pas !«
» Watson, je déplore que votre esprit ne parvienne pas, parfois à traverser la manche, ou à simplement prendre un peu de hauteur au dessus du fog ! Je vais vous donner un indice : Cet homme a présidé au spectacle du pays d’en face, où l’on joue Corneille !«
Cette fois, les allusions progressives de Holmes, réunis en un faisceau de présomptions, ne purent plus longtemps me cacher la vérité !
» My god, je le croyais mort.......Depuis tout ce temps qu’il avait disparu de l’affiche !«
» Et non ! C’est élemantaire, mon cher Watson. Bien qu’il se cache, pour mieux préparer son retour au pays des froggys.
C’est bien Louis De Funés que vous avez sous les yeux !
09/04 22:11 - Jules
Il y a un côté héroïque revendiqué chez Sarkozy, ce n’est pas nouveau.
11/03 15:42 - menou69
Voici trois pensées de philosophes sir lesquelles Nicolas Sarkozy devrait méditer !!! « Parmi (...)
11/03 09:48 - Blé
Sarko le « Petit » se présente comme Pétain, en sauveur de la France. S’est-il demandé (...)
11/03 07:03 - maturin.j
salut Watson. j’ai savouré !.. « L’homme qui se hausse pour voir le monde est (...)
11/03 00:40 - hyvain
Peuple de France anesthésié par la gauche Rien n’est gratuit, rien n’est fortuit, (...)
10/03 23:56 - PastisOlive
Et si on lui rappelait son bilan : http://soyons-serieux.fr/sarkozy-le-fossoyeur-qui-voudrait-se-fai
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