Les frontistes et autres ’bleu marine’ qui, ici, chantent la gloire de Beppe Grillo et le portent aux nues au motif qu’il a été élu, ne se privent pas ailleurs, de cracher sur Hugo Chavez.
Pourtant !
Je me permets sans autorisation, de copier coller ici Sophie Li qui a transcrit pour nous les propos de Michéa au sujet de Chavez qu’elle en soit remerciée :
"En entendant tout à l’heure des extraits de discours d’Hugo Chavez
et en entendant sa voix, je mesurais à quel point elle est différente
d’un discours de Pierre Moscovici ou de François Hollande, et
franchement je ressentais un enthousiasme beaucoup plus grand."
"Premièrement il était réélu légalement, j’entends tout un ensemble
de discours qui le présentent comme un caudillo potentiel, et surtout,
dans un monde où les antagonismes de classe sont beaucoup plus marqués
encore, pour des raisons historiques, et où la pauvreté des peuples
atteint des degrés relativement inimaginables pour nous, son premier
souci n’a pas été de dire au peuple vénézuélien, j’ai compris votre
message, ce qui vous intéresse en premier c’est la légalisation du
cannabis ou l’homoparentalié..."
"En Amérique Latine, contrairement à la gauche occidentale, les
différentes gauches ont su conserver un rapport minimal avec la vieille
tradition socialiste, dans laquelle la notion de patrie joue un rôle
central."
"Si j’écoute un homme de gauche (français) parler aujourd’hui, on le reconnait
au fait qu’il ne peut pas faire trois phrases sans utiliser les verbes
discriminer et stigmatiser. Je viens de relire les huit tomes du Capital, j’ai pas trouvé ces deux mots une seule fois."
« [Avec la gauche (lire : social démocratie) d’aujourd’hui] on sera tous heureux de fumer du cannabis devant les portes de Pôle Emploi. »
Et je me permets d’ajouter que le dirigeant politique français aujourd’hui le plus proche de Hugo Chavez, c’est Jean-Luc Mélenchon.
nb. Les précisions entre parenthèses sont de moi. Que Michéa me pardonne.