Cet article me donne envie de reposter un commentaire que j’ai laissé hier sur L’innocence des peuples remise en cause.
Ceci reflète ma vision des rapports entre citoyens, au delà de Rousseau et de la religion :
« Bien sûr ni vous ni moi n’avons établit ce système dans lequel nous tous sommes censés nous débrouiller.
Mais comment nier qu’a travers nos comportements, du moins ceux que nous sommes censés avoir, il est implicite et accepté collectivement d’impacter négativement son environnement, autant social que géographique ? (matériel fabriqué par les « esclaves chinois », pollution systématique par l’énergie nécessaire à « tout », enrichissement des industriels de la grande distribution au détriment des petits producteurs et de notre santé, déchets générés par tout ce que nous consommons...et les innombrables dommages collatéraux et réactions en chaines qui découlent de nos petit actes quotidiens bien huilés de consommateurs des « pays riches », mais aussi de ceux des pays pauvres bien sûr...)
Notre mode de vie engendre par défaut beaucoup plus de « négatif » que de « positif » sur ce qui nous entoure, et cela d’après une idée originale qui promettait à chacun dans son individualité sacrée d’accéder à une vie meilleure (devenir plus riche pour acheter son confort et ses loisirs) même s’il fallait pour cela dégrader la vie d’autrui et la nature. Mais, et bien que cette approche totalement discutable fut motivée et instaurée par une poignée de puissants de tous bords pour qui l’(es) intérêt(s) personnel(s) est un Dieu et convertir le monde fut un but, atteint, ce modèle n’est aujourd’hui qu’une illusion !
Nous courons maintenant après l’ombre sinistre et intouchable du modèle de société qui à déjà corrompu (et déçu) les générations précédentes...
C’est là que se joue la responsabilité [des citoyens]. Pour que les choses changent, il faut que les mentalités évoluent.
Il faut déjà faire l’effort de « grandir » et de se détacher du « paternalisme d’état ». Il faut devenir adulte pour penser par soi même et vivre en accord avec ses convictions personnelle profondes, et non avec les « convictions collectives instituées » qui prônent l’individualisme et le « chacun pour soi ».
C’est tout. Ou presque.
De ce point de départ tout (re)devient possible.
Il « suffit » de cesser de ne penser qu’a soi, car c’est cela qui nous à mis dans cette situation plutôt catastrophique.
Nous sommes tous (TOUS, en france mais partout sur la planète, en europe, dans les pays du « tiers monde », en Amérique Latine ou aux USA) dans le même bateau, et il est indiscutable que survivre ensemble est bien plus facile (et agréable !) que les uns contre les autres.
Il faut que l’idée (qui n’est pourtant pas neuve) fasse sont petit chemin dans les esprits, et nous y serons ! »