Rosemar :
Pourquoi vouloir entretenir cette confusion : la « condition de la femme » (je ne sais pas ce que cela veut dire, car elle n’est pas unique) de la France à l’Afghanistan ?
Viols, tâches ménagères, inégalité salariales... Vous mélangez tout, ça en est presque écœurant...
Vous écrivez :
"La femme considérée depuis la nuit des temps comme un être inférieur et
soumis, a bien des luttes encore à mener pour se retrouver à égalité
avec les hommes…«
Vous ignorez, de fait, toutes les femmes de pouvoir qui ont tenu un rôle fondamental dans la grande histoire mondiale...
Cherchez vous trouverez...
»La femme« ça ne veut rien dire. Il faut s’attarder sur l’appartenance de classe. Il n’y a
AUCUNE solidarité, ni points communs (en dehors du sexe) entre la patronne du MEDEF, la puissante femme d’État Hillary Clinton et l’ouvrière ou la femme de ménage qui travaillent à mi-temps pour 3 sous par exemple...
Elles ne partagent absolument pas les mêmes conditions de vie...
On comprend aisément la femme qui s’épanouit et trouve grande satisfaction dans son métier quand elle est médecin, chercheur, enseignante, magistrate... moins quand elle est dans l’obligation d’accepter des »jobs alimentaires« pour pouvoir simplement survivre... C’est la même chose pour les hommes...
Le travail émancipateur, épanouissant ? Bien sûr, mais pour certaines catégories de femmes...et d’hommes...
Et puis ces photographies de Mme la ministre Najat Vallaud-Belkacem qui illustrent votre article... Que/Qui représente cette dame ? Expliquez-nous, s’il vous plaît...
Bref, tous ces discours sur »LA femme" (le genre comme catégorie d’analyse sociologique est nulle et non avenue) sont là pour nous faire oublier l’incroyable violence des rapports de classes et le mépris de la classe dominante (composée d’hommes et de femmes), qui détient le pouvoir politique/culturel et méprise, de fait, les plus faibles (hommes et femmes)...
« La condition de l’homme »...Idem... Quel rapport entre le grand (voire moyen et petit) patron et l’ouvrier, l’employé, le chômeur longue durée ?
J’ajoute que la mise au travail massive des femmes est une idée des capitalistes intégrée par les gauchistes 68ards. Une idée considérée par des femmes comme un moyen d’échapper à la « tutelle » du mari de s« émanciper, de »libérer" ... mais pour mieux se soumettre à un patron (homme ou femme d’ailleurs)...à la raison marchande par incidence...
Il y avait là un marché : mettre toutes (ou presque) les femmes au travail (même si un bon nombre travaillait déjà depuis des siècles : cultivatrice, commerçante, etc.) pour faire consommer les femmes avec l’argent gagné à l’usine...
Là encore, on peut faire le lien entre aspirations libertaires, en réalité l’image d’une liberté non accessible à nombre de femmes et une libéralisation, soumission au capitalisme...