Vendredi 8 mars 2013 :
Allemagne : Rainer Brüderle, un allié de Merkel, évoque une sortie de l’Italie de la zone euro.
L’un des principaux dirigeants des libéraux allemands, partenaires de gouvernement d’Angela Merkel, a déclaré jeudi soir que l’Italie devait choisir entre un abandon de l’euro ou la poursuite d’une cure d’austérité drastique.
Les élections législatives des 24 et 25 février en Italie n’ont pas dégagé de majorité en raison notamment de la percée du « Mouvement 5 Etoiles » de Beppe Grillo, virulent détracteur de la politique de rigueur mise en oeuvre depuis novembre 2011, à l’incitation de ses partenaires européens, par Mario Monti. Ce dernier a en revanche essuyé un échec électoral.
« La décision de s’ajuster à la monnaie unique est une décision que l’Italie doit prendre pour elle-même, ce n’est pas à nous de la prendre. Si l’Italie ne veut pas le faire, elle doit en tirer les conséquences », a déclaré Rainer Brüderle, chef du groupe parlementaire du Parti libéral (FDP) au Bundestag, à l’antenne de la ZDF.
Compte tenu de la situation politique incertaine en Italie, un député CDU au Bundestag, Klaus-Peter Willsch, a appelé au retrait du pays de l’union monétaire.
« Si vous ne réussissez pas à convaincre la majorité de la population d’un pays à respecter les engagements relatifs au fonctionnement de la monnaie unique, vous ne pouvez pas appeler de l’extérieur à de nouvelles élections dans ce pays, mais il doit quitter l’union pour retourner à sa propre monnaie » a déclaré Klaus-Peter Willsch au journal Handelsblatt en ligne.