Salut à toi moine du côté obcsur
Il faut que tu bascules un peu du côté de l’optimiste car à
moins d’une affreuse autodestruction qui, bien que fort probable, peut être
encore évitée, l’avenir appartient aux sociétés qui permettent l’éclosion des
composantes humaines caractéristiques de notre nature. Aux sociétés qui
encouragent la diversité plutôt que la conformité. Aux sociétés disposées à
investir dans un ensemble d’expériences sociales, politiques, économiques et
culturelles, et prêtes à sacrifier un avantage à court terme à un bénéfice à
long terme. Aux sociétés pour qui les idées nouvelles avec leur fragilité et
leur inestimable valeur sont les voies royales qui mènent vers l’avenir. Je
crois que la clef, est la compréhension de l’interdépendance de chaque être
avec son environnement. J’aime assez cet extrait du paradis perdu de Milton, il
synthétise assez bien ce que l’homme devrait penser avant d’agir.
Quoiqu’il puisse arriver, mon destin est le tien,
Je veux avec toi périr ou être sauvé :
Si la mort t’attend, alors la mort est ma vie ;
Je sens tant en moi la nature qui nous unit,
Je m’attache à moi-même en m’attachant à toi ;
Rien ne peut nous séparer ; nos êtres ne font qu’un ;
Ton corps est le mien et ta mort sera la mienne.
Cordialement