Ce qui est évident dans les attaques contre Monsieur Lurel, c’est qu’elles sont concertées. Il s’agit d’une méthode d’agence de communication. Les gens qui pratiquent ces techniques se moquent ouvertement de la démocratie et de la vérité, les mots eux-mêmes sont détournés de leur sens. Un homme élu et réélu devient un dictateur, le pays qui réintroduit la torture dans son processus judiciaire ou qui envoie ses drones assassiner des « suspects » et leurs voisins, est une démocratie. L’homme qui la dirige mérite un Nobel de la « paix des drones ». On peut énumérer à l’infini : les riches nourrissent les pauvres (la théorie du cheval, du crottin et des petits oiseaux), le dette nuit aux générations futures (non, elle nuit à ceux qui doivent la payer et profitent à ses créanciers, généralement ceux qui l’ont mise en place), les gens qui défendent leur pays contre une agression étrangère sont des terroristes tandis que les agresseurs sont des « combattants de la liberté » (celle de Guantanamo) etc. Il serait plus simple de revoir nos définitions. Posons qu’un pays riche est démocratique et que des pays pauvres ne le sont pas. Posons que le terrorisme destiné à conquérir le pétrole, sécuriser les pipe-lines, ou simplement renverser des gouvernements laïques pour les remplacer par les amis alquaïdiens de l’Empire sont des combattants de la liberté, que madame Parisot et ses amis sont des philantropes qui méritent leur bouclier fiscal, que les postes universitaires doivent être attribués aux enfants de politiciens réactionnaires etc... La vie sera plus simple si le vocabulaire est adapté aux rêves de madame Parisot. Allez chercher sur Youtube « Frank Lepage », il vous expliquera.