C’est très interessant cette différence de point de vue entre occidentaux et japonais concernant la robotique. Je pense d’ailleur qu’ils ont une approche bien plus mature que la notre, de part leur avance technologique et meme au niveau de la reflexion. D’ailleurs, la comparaison entre Ghost in the shell et terminator tombe vraiment à pic.
Dans le premier (les deux opus) toutes ces questions relatives aux responsabilités d’un robot, à l’antropomorphisme, à leur intégration dans la société humaine, à un eventuel usage sexuel sont abordées d’une manière qu’Asimov ne renierait pas. La robotique est plus clairement envisagée comme un moyen de recréer une forme de vie alternative, intelligente à terme. Les japonais ont déjà inventé une espèce de ... « cyber-philosophie » (?) qui est prégnante dans les nombreux mangas dt son fan les otaku.
Terminator au contraire illustre le fait qu’en occident notre reflexion est « infantile ». Nous envisageons les robots comme des outils qui finalement ne sont que des esclaves. Ce n’est pas faux. Après tout robot vient de robota, le mot tcheque pour « travail forcé ». En référence à notre histoire récente sur l’esclavagisme, nous pensons naturellement qu’une amélioration des robots reviendrait à leur donner les moyens de nous dominer et de se rebeller. (« T3 : le soulevement des machines »). Nous sommes freinés dans cette maturation par la morale chrétienne essentiellement. (je pense).
Bref, les japonais ont les moyens de leur ambition. Si les robots arrivent chez nous, on ferait bien de commencer à se poser les bonnes questions.