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Commentaire de Jean-François Dedieu

sur L'enfer comme réchauffement


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Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 15 mars 2013 17:36

Merci monsieur de la Coste pour cette longue réflexion. Ne m’en veuillez pas pour les critiques initiales : je les asume même si ce que je prenais pour le fond n’était en fait que l’amorce, la présentation de l’article.   

« Fin de l’histoire », heureusement que les guillemets laissent comprendre qu’il ne s’agit que d’une thèse, ce que vous confirmez, plus loin : « cette soi-disant fin... ». Pour faire court, je regrette que vous nous ayez encombré avec cette abracadabrante « fin de l’histoire hégelo-marxiste » par Kojève, « le seul vrai stalinien » concluant que « l’American way of life » des « sino-soviétiques enrichis » que sont les Etats-Uniens en marque l’aboutissement ! Et ce d’autant plus que la vôtre, de thèse semble, en comparaison, cousue de fil blanc.

Non, on ne « rendit » pas le système monétariste-libéral responsable, on le rend responsable de perpétuer des « crimes contre l’environnement » que vous rapprochez habilement avec « les crimes contre les hommes ». 

Je ne suis pas non plus d’accord avec la « passion qui oblige l’homme à transformer la nature pour la conformer à ses goûts » alors que ce qui fut une nécessité est actuellement dévoyé par le camp « gagnant » qui a érigé la croissance au rang de dogme incontournable.

Pas d’accord non plus sur la « quête de domination et de pouvoir » émanation des deux systèmes alors que cette propension fait partie de la nature animale originelle de l’homme.

Quant au paradis, je croyais avant de vous lire que la grande erreur du communisme avait été de le promettre sur Terre alors que la complicité des religions a dispensé les capitalistes de s’engager sur la question.

 En préférant votre concept « d’âge d’or » à celui de « paradis », je vous rejoins plus volontiers sur vos considérations liées au réchauffement climatique, personne ne semblant en mesure de contester que l’action humaine l’a accéléré. Et votre analyse de l’obsolescence programmée prouve bien que la croissance est une évolution à double tranchant.

Merci aussi d’avoir mentionné le vortex de plastiques flottants et sa symbolique philosophique beaucoup plus acceptable que votre axiome de départ.

Sur le paragraphe des marées noires, j’admets volontiers que les solvants chimiques soient plus nocifs que le mal mais plutôt que d’accabler les bénévoles, je les plains d’avoir traité du pétrole potentiellement cancérigène, ce que s’est bien gardé de préciser Total qui a sa part de culpabilité dans le naufrage de l’Erika !

Merci encore pour la réflexion sur les agrocarburants. Est-ce que les énergies propres et renouvelables (solaire, éolien, etc.) représenteront une alternative viable ?

Les bidonvilles viennent malheureusement rappeler les quartiers sordides à la Dickens dans les pays riches, l’Espagne par exemple et le béton armé qui se désagrège après  200 ans ne devrait rien laisser, à terme, de notre « civilisation ».


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