T.Rex,
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Les russes, au contraire ... ont tout intérêt à défendre la Syrie ...
Pour bcp choses auxquelles tu ne penses pas ... mais déjà, ... pour ne pas perdre toute crédibilité à tout jamais !
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"Il ne faut
pas se comporter comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il
faut laisser les Syriens décider eux-mêmes de leur sort." Vladimir Poutine.
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1/ Parce que la Russie a des intérêts en Syrie
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- Les intérêts économiques russes
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La Russie est attachée au régime syrien en place car elle a l’a aidé
dans son processus de libéralisation économique, rendant la Syrie
gourmande de plus d’investissement russes dans le pays, notamment dans
le domaine énergétique. Cette proximité avec le régime d’al Assad lui a
permis de mettre la main sur le port de Tartous, ville côtière de la
Syrie devenu un accès à la Méditerranée. Moscou a gagné ce lieu de
passage stratégique et souhaite le développer pour en faire une
véritable base naval, avec des premiers travaux prévus en 2012.
.Damas est un partenaire économique important pour la Russie qui y
réalise 7% de ses ventes d’armes. La totalité des contrats avec
l’industrie d’armement russe dépasserait les quatre milliards d’euros et
selon le centre de recherche en paix international de Stockholm, la
Russie a vendu en 2009 et 2010 pour plus de 162 millions d’euros
d’armement à la Syrie. Moscou aurait notamment signé un contrat de plus
de 550 millions d’euros pour la vente d’avions de combat.
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Les motivations russes sont aussi idéologiques. Moscou a estimé que la
résolution de l’ONU n’était pas appropriée car elle rompt avec le
principe d’ingérence. La russe, qui fait elle-même face à la colère des
« anti-Poutine » qui demandent au président russe de quitter le pouvoir,
ne souhaite pas un départ « forcé » du président syrien Bachar al Assad au
nom de ce principe de droit international. Avec la Chine, elle rejette
le principe d’une intervention militaire extérieure.
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L’« amitié » sino-syrienne
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Pour Pékin le soutien à la Syrie est surtout idéologique. « Il est
impératif de mettre fin à la violence en Syrie, a déclaré pour sa part
le représentant de la Chine à l’ONU, Li Baodong samedi. Le processus
doit inclure toutes les parties pour résoudre le conflit dans la paix
», a-t-il ajouté. En août dernier, le ministre des affaires étrangères
chinois avait réaffirmé son soutien et son amitié au régime syrien. « La
Chine et la Russie se comprennent et se sont soutenus. La Chine a
compris la position de la Syrie sur le plateau du Golan et la Syrie a
compris la Chine sur des problèmes qu’elle a rencontrées à Taïwan, le
Tibet, la région du Xinjians et les droits de l’homme. »
Idéologique ... mais aussi politico/géostratégique ... j’ajouterai !
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2/ Parce que la Chine et la Russie sont alliés
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Entre la Chine et la Russie, au conseil de sécurité de l’ONU, c’est du donnant-donnant."La
Chine défend toujours les intérêts stratégiques de son partenaire en
échange de son soutien lorsque les intérêts chinois sont menacés".
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3/ Parce que la Chine et la Russie craignent un soulèvement... chez elles
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La Chine et la Russie partagent la même méfiance vis-à-vis du printemps arabe, note l’Express.fr.
Ces mouvements de contestation populaire, qui réclament davantage de
démocratie, pourraient inspirer les anti-Poutine et ceux qui contestent
le régime de Pékin. La Russie connaît une vague de contestation sans
précédent depuis les législatives de décembre. Et même si cette fronde
semble se tasser, elle nuit à l’image du Premier ministre candidat à la
présidence, Vladimir Poutine. En Chine, l’année 2011 a été marquée par
des conflits et des mouvements sociaux. Et au Tibet, immolations et
affrontements entre manifestants et autorités chinoises se multiplient
depuis le début de l’année.
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4/ Parce que Pékin refuse tout droit d’ingérence
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"Les
Chinois, qui n’avaient pas mis leur veto à la résolution sur la Libye
en mars 2011, ont eu le sentiment de s’être fait rouler. Ils pensaient
avoir donné leur accord pour la paix, pas pour enclencher une guerre« , explique Jean-Luc Domenach, sinologue, à Libération. La Chine rejette toute intervention étrangère et s’oppose au droit d’ingérence. »Parce que, eux-mêmes, peuvent avoir des soucis avec les Tibétains ou les Ouïghours, estime le sinologue Fabrice Bablanche, sur Ouest-France.fr. Donc, il n’est pas question de tendre le bâton pour se faire battre."
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