Il est difficile de faire un commentaire sur un article qui ignore tout des données de base, par exemple la radioactivité est présente partout y compris dans le corps humain, donc, étant donné la précision des moyens de mesures, on la trouve partout, les rayons cosmiques nous irradient régulièrement.., aussi bien que du sujet lui-même.
Justement au niveau des mesures de radioactivité, une des choses que les japonais ont mis en place rapidement est le contrôle de la contamination de l’eau, du lait et des aliments.
S’il y a eu quelques ratés dans l’évacuation des populations et dans les mesures de radioactivité dans l’environnement pendant et un peu après les accidents nucléaires, qui ont conduit à une mauvaise connaissance de la contamination en Iode 131, plus ou moins reconstituée par des calculs aujourd’hui, l’irradiation externe et interne des populations touchées ont été faibles.
Exactement, très nettement dans le domaine des faibles doses.
Il en résulte justement que deux ans après les accidents nucléaires les conséquences sanitaires ne se sont pas encore manifestées et elles resteront très limitées [ceci est une conclusion générale venant de multiples horizons scientifiques]
Sans rien comprendre non plus, la fable, destinée à semer la terreur, concernant la piscine de stockage des éléments combustibles de l’unité 4 est reprise.
Sur le sujet il y a le florilège Cabanel :
* le bâtiment s’enfonce
* la piscine va tomber
* la piscine fuit
* l’explosion nucléaire serait alors pire que ce qui s’est déjà produit..
En fait la piscine dont la structure a été renforcée a déjà résisté à de nouveaux séismes d’un bon niveau, les combustibles sont refroidis correctement avec un débit d’eau très faible, l’accès au dessus de la piscine est plus facile qu’ailleurs parce que l’ambiance radioactive y est moins élevée et les préparatifs pour l’extraction des éléments combustibles, prévue à la fin de l’année, se déroulent normalement.
Evidemment, l’objectif du monstre Fukushima, en France, est d’entrenir la peur du nucléaire civil afin d’aboutir à l’arrêt de nos réacteurs nucléaires électrogènes.
Cela marche très moyennement. Dans un pays qui est en train de sombrer, les français comprennent bien que si l’on détruit un domaine où nous sommes compétitifs, la chute sera définitive.