Vraiment désolé mais vous n’êtes pas sérieux.
Pour les informations il faut aller à la source. Et non pas faire référence à des interprétations.
Qui a mesuré la radioactivité dans l’environnement après les accidents nucléaires ?
* principalement l’US-DOE, l’organisme fédéral américain qui régule le nucléaire notamment.
* l’AIEA pour des mesures plus restreintes et plus loin du site
* Le ministère japonais de l’environnement, du commerce, de la jeunesse, le MEXT .. qui a d’ailleurs installé des balises permanentes, dont les mesures en continu sont publiques.
D’une manière notable, il n’a été mésuré dans l’environnement que de l’Iode 131 (mal), des Césium 134 et 137 et puis, on peut dire à l’état de trace, des Strontium 89 et 90.
Il n’y a pas eu d’Uranium rejeté, mais quelques traces de Plutonium, uniquement sur le site même, que l’on a eu du mal à différencier du Pu militaire des retombées d’essais atomiques.
Si vous aviez plus de connaissances en la matière, vous comprendriez qu’il ne peut s’agir de coques de plomb. Auquel cas le dosimètre ne verrait plus rien et la manoeuvre serait vite repérée. En fait des travailleurs en sous traitance portaient des films de plomb sur leur dosimètre qui diminuait la dose d’irradiation enregistrée de 10 à 20% par rapport à la dose réelle. C’est la Tepco qui a démasqué ce subterfuge grâce à de bonnes estimations des doses de rayonnements que ces travailleurs devaient subir lors de leurs travaux.
Vous n’êtes pas fort en séisme non plus. Le 11 mars 2011 la magnitude du grand séisme au large à 180 kms de Fukushima Daiichi, a été de 9. Mais compte tenu de l’atténuation, notamment géométrique, et du fait qu’une partie de l’énergie du séisme est passée dans les vagues du tsunami [au droit du séisme les japonais ont calculé que la vague source a culminé à 60 mètres de haut] la force du séisme sur le site de Fukushima Daiichi a été de l’ordre de celle du séisme de sécurité, Ss, ayant servi aux calculs de résistances au séisme des réacteurs, soit un peu plus de 6.
C’est pour cette raison que les réacteurs et leurs équipements ont globalement bien résisté au séisme lui-même.
La géothermie est difficile à exploiter. Les méthodes pour l’installation s’apparentent à celles mises en oeuvre pour les gaz de schistes. Le flux de chaleur moyen est faible, quelques watts par m2. Le plus raisonnable actuellement est la pompe à chaleur dans le sol.
les réacteurs nucléaires à Thorium, neutrons thermiques, présentent potentiellement des avantages de sûreté et pour le retraitement. Ils sont étudié dans le cadre de la IVème génération de réacteurs nucléaires au même titre que les réacteurs rapides à sodium, puis à gaz pour un horizon plus lointain.
Le nucléaire ne présente pas que des avantages, comme beaucoup de procédés, mais il est aujourd’hui incontournable.
Les allemands qui ont l’objectif d’en sortir depuis 2000, gouvernement Shroeder, ont fait passé l’objectif de sortie de 2022 à 2035... et personne de sérieux n’y croit.