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Commentaire de airspeed

sur Du Cannabis en Pharmacie mais à quel prix !


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airspeed 17 mars 2013 00:12

intervention intéressante du forum de RMCTALK :
http://www.rmctalk.fr/fr/dossiers- [...] =reactions
 
 
 
Bonjour
 
Il me semble que sur un problème de société tel que l’utilisation du cannabis,
 il ne faut pas utiliser, comme vous le faite, des avis, des pensées personnelles,
 des clichées, ou des croyances infondées. 
Il faut des faits et des actes vérifiés par les Pères de chacune des disciplines traitées.
 C’est uniquement par cette démarche de contrôle qualité des informations,
 et de validation des résultats par des chercheurs mondialement reconnu dans leurs spécialités respective que l’on peut se forger 
une opinion non biaisée et verdict.
 
 
Savez-vous qu’en France l’article L630 interdit de présenter sous un jour favorable 
toutes substances inscrites sur la liste des stupéfiants.
 Ainsi vous ne trouverez pas d’études Française objective sur le cannabis,
 car aucune n’a pu démontrer sa dangerosité, et donc indirectement ces études présentaient cette substance sous un jour favorable,
 ces publications sont donc systématiquement refusé de parution.
 Il ne reste donc qu’une vision non objective et étriqué, car seul un point de vue a le droit d’être exprimé.
 C’est pour cela que l’on ne retient que le côté négatif, car celui-ci est le seul autorisé.
 
En revanche, dès que l’on sort des instituts Français, vers des instituts de recherche internationaux, 
ou par des études commanditées directement par le gouvernement,
 on peut enfin se faire un avis objectif sur la question, car là, des données réelles existent.
Pour ne pas trop encombrer mon discours, je vous invite à aller les lires les différents rapports existant sur la dangerosité de cette substance :
 
- Classification de Lewis 1924
 
- Classification de Delay et Deniker 1957
 
- Classification Pelicier et Thuillier 1991
 
- Classifications Peters 1991
 
-Classification de l’OMS 1971
 
-Classifications Peletier 1978
 
-Classifications Rocques 1998
 
L’ensemble de ces rapports sont unanimes quant aux effets et dangerosités aussi bien sociale que physique du cannabis,
 elles sont très faibles, et incomparable avec d’autres substances légale telle que l’alcool, le tabac,
 les médicaments hors prescription, et ceux en prescription (BZD, substance de substitution, anti dépresseurs, etc… et la liste est longue).
 Et bien évidement, les centaines de milliers de substance naturelle ou de synthèse non référencé comme stupéfiant, et d’une facilité d’accès déconcertante.
 
Comment expliquer ces aberrations et ces manques ?
 
 
Les recherches récentes vont même bien plus loin, démontrant l’implication des cannabinoïdes (Substances extraites du Cannabis sativa L.) dans notre propre corps et cerveau. Comme un système aussi important que celui de la dopamine.
 Il s’agit du système cannabinoïdes endogène, capable de générer des endocannabinoïdes de type THC,
 pour que la psyché et le corps physique supporte certains types d’événements, mais également impliqué dans la sensation de bonheur, de bienêtre et d’apaisement.
Tous cela crédités par les recherches de Chercheurs spécialisé dans le domaine,
 et accessible au public par des revue de vulgarisation scientifique tel « La Recherche » (juste quelques exemple) :
 
http://www.larecherche.fr/content/ [...] e ?id=15704
 
http://www.larecherche.fr/content/ [...] le ?id=5453
 
« Le débat sur le cannabis est passionné et confus. Pourtant, la recherche a beaucoup progressé,
 sur tous les fronts. Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la plupart des scientifiques sont d’accord entre eux.
 C’est ce consensus que nous présentons ici, en prenant le parti de répondre aux questions que tout le monde se pose. »
 
"Mais sur la question du cannabis, cet effet de brouillage est d’autant plus regrettable qu’il masque un consensus scientifique relativement solide.
 Voilà un sujet sur lequel, en réalité, les scientifiques sont en gros parvenus à se mettre d’accord au cours des années récentes.
 C’est ce consensus que nous allons présenter. Il s’exprime au travers d’imposants rapports collectifs de synthèse. »
 
« Il n’y a pas de risque d’overdose. Aucun décès directement lié au cannabis n’a jamais été rapporté.
 En revanche, une forte dose de D9- THC peut avoir des effets adverses significatifs : dépersonnalisation, distorsions visuelles et auditives, erreurs d’appréciation du temps et de l’espace, délire, symptômes psychotiques. 
Dans la plupart des cas, ces troubles disparaissent deux heures après la prise, 
mais ils peuvent aussi se prolonger et justifier une hospitalisation.
 En raison de la tachychardie entraînée par la prise de D9- THC, le cannabis est déconseillé aux cardiaques. »
 
Il est bon de souligner que parmi les critères de définition d’un stupéfiant,
 il y à la notion d’addiction physique, psychologique, d’overdose, et d’action sur la psyché.
 Seul ceux possédant les 3 sont stupéfiant, classification de l’ONU 1961 tableau I et II. 
Dès lors, le cannabis ne répondant pas à ces spécifications, ne peut être considéré comme stupéfiant,
 mais passe alors dans la catégorie psychotrope, Convention ONU 1971. Mais apparement, cela ne choqie personne au gouvernement.
 
« La dépendance* fait aujourd’hui l’objet d’une définition psychiatrique sophistiquée. 
Disons, pour simplifier, que c’est le fait, pour le consommateur, de ne plus pouvoir se passer de sa drogue, même s’il le souhaite.
 Mais il existe plusieurs formes de dépendance.
 Beaucoup de drogues, en particulier les drogues dites dures, mais aussi le tabac et l’alcool, entraînent, lorsque la consommation cesse,
 un fort syndrome de sevrage*, avec troubles physiologiques. 
Ce n’est pas le cas du cannabis, pour lequel un syndrome de sevrage n’est observé que chez de gros consommateurs au long cours, pendant quelques jours seulement et sous des formes bénignes n’exigeant pas, par exemple, un arrêt de travail. 
La plupart des drogues entraînent aussi un phénomène de tolérance*.
 Ce n’est pas ou très rarement le cas chez l’enfant et l’adolescent consommateur de cannabis.
 Chez l’adulte, contrairement à ce qui se passe avec les drogues dures, il ne débouche pas, en général, sur la recherche de doses plus élevées. Au contraire, nombre d’usagers réguliers atteignent l’effet recherché avec des doses plus faibles. »
 
« De fait, selon l’OFDT, les expérimentateurs de cannabis semblent essayer assez rarement d’autres produits.
 Le Sénat canadien se range à l’avis de la fondation britannique Drugscope, pour qui « la très grande majorité des usagers du cannabis ne progressent jamais vers des drogues comme le crack ou l’héroïne. » Alors que plus de 30 % de la population générale canadienne a expérimenté le cannabis au moins une fois dans la vie, moins de 4 % a consommé de la cocaïne, et moins de 1 % de l’héroïne. »
 
http://www.larecherche.fr/content/ [...] e ?id=17598
 
« Le cannabis ne sert pas qu’à voir la vie en rose. Ses vertus thérapeutiques sont nombreuses.
 Trois nouvelles viennent d’être ajoutées à une liste déjà longue : il inhiberait la prolifération des cellules tumorales dans le cancer du sein, protégerait des accidents vasculaires cérébraux, et serait un anesthésique local. »
 
http://www.larecherche.fr/content/ [...] e ?id=19824
 
« la Recherche, qui s’y entend en médiatisation, avait diffusé un communiqué très alarmiste, lui, citant une phrase du rapport... qui n’y figure pas.
 Renseignements pris, il apparaît que ce rapport, demandé à l’origine par le secrétariat d’Etat, a connu quelques métamorphoses.
 Une première version arrivée sur le bureau du ministre a été renvoyée, jugée pas assez scientifique.
 Et entre le moment où la version finale, plus jargonnante, a été entérinée par les « contributeurs », et la publication finale, quelques modifications subreptices étaient apparues, une coupure ici, un ajout là, qui donnent au rapport une tonalité ambiguë. 
Aujourd’hui encore, certains des rapporteurs ne savent pas qui a procédé aux ultimes retouches. Peut-être le secrétaire d’Etat lui-même ? A croire que The Lancet a raison, pour qui le cannabis est devenu « l’enjeu d’une partie de football politique » (3) . On ne connaissait pas ce passe-temps aux académiciens. »
 
De quel côté se situe la manipulation de l’opinion, chez les pro légalisation ou chez les anti légalisation, qui est de mauvaise foi ?
 
http://www.larecherche.fr/content/ [...] le ?id=6709
 
« Le cannabis n’induit pas le besoin de produits plus forts. Bertrand Lebeau, médecin addictologue à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et au centre de soins spécialisés en toxicomanie La Mosaïque à Montreuil, le dit tout net : « Plus personne ne défend cette théorie parmi les spécialistes de la dépendance.
 Elle a surtout été un instrument de combat dans un débat passionnel . » Exit donc l’escalade, « théorie » dénuée de toute base scientifique. »
 
http://www.larecherche.fr/content/ [...] le ?id=9228
 
Et tout cela ne représente qu’un très faible éventail de ce que l’on peut trouver à ce sujet.
 Donc les données et les statistiques existent, elles sont juste exempt de nos informations grand public car allant à l’encontre de la LOI.
 Mais, n’importe qu’elle personne sensé et assez honnête pour ce faire une vision objective de la question peut trouver ses réponses.
 
A ce titre, les cannabinoïdes ont montrés des effets fortement supérieurs à tous les autres traitement, dans certains type de maladies comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque, l’anorexie, la boulimie, l’obésité, la traitement palliatif au VIH, le traitement de la phase SIDA déclaré, l’amélioration de la qualité de vie atténué due à des traitement anti cancer, le glaucome, la fibromyalgie etc… Et la liste est longue, voici un livre que je vous conseil, écrit par des médecins, des psychiatres et autres scientifiques :
 
http://www.editions-indica.com/
 
Quant aux problèmes de santé publique, là encore il s’agit d’une belle hypocrisie, nombre d’addictologue, de psychologue et de sociologue,
 signalent que les dealers se fichent éperdument de l’âge du consommateur tant que celui-ci à l’argent pour payer le produit.
Le dealer se fiche également de l’endroit où il vend, il va là ou est sa clientèle (devant les écoles, les facs, en boite de nuit etc...),
 le dealer ne vois qu’une portée économique à son trafic, dès lors il faut maximiser le rendement, et tant pis si pour cela il doit couper son produit. 
Et pour ce qui est du passage aux drogues dures, évidement qu’il est facilité par le dealer qui ne vend pas que du cannabis (bien que les statistiques montrent que les dealers de cannabis ne vendent en générale que du cannabis) et fait donc petit à petit tomber ces clients dans des drogues plus dures. Sans parlé des risques pour les consommateurs d’aller dans certaines cité contrôlé par des caïds (sans compter les désagréments pour les résidents).
 
Alors que si le produit est légalisé, il sera vendu en officine (sécurité du lieu de vente), uniquement à des majeurs (demande de la carte d’identité), personnes venu de leur propre grée et donc non sollicité, le produit sera de qualité, non coupé, et les officines ne délivrerons aucune autres substances donc pas de passage vers les autres drogues. On peut de plus penser à faire de la prévention directement dans ces officines pour déclencher une remise en question et un arrêt de la consommation (ce que ne fera pas un dealer). De même, pour obtenir une meilleure lisibilité, des rencontres pourront avoir lieu directement dans ces officines afin de toucher directement le public ciblé. Il ne s’agit en rien de mes arguments mais des faits observer dans toutes l’Europe au niveau des pays l’égalisateur. Qui remarque également une nette chute du trafic, et paradoxalement de la consommation.
 
http://www.touteleurope.eu/fr/acti [...] rogue.html
 
Sans compter que la tranche d’âge le plus touché par la consommation de cannabis se situe entre 14 et 24 ans.
 En officine, on pourrait donc enrayé la consommation chez les 14-18 ans, ce qui fera donc logiquement baissé la tranche 18-24 ans, dont la première prise remonte à leur période mineure. (Chen & Kandel, 1995)
 
Quant aux problèmes lié à la consommation de cannabis, ils existent vraiment, il ne faut pas se voiler la face et savoir être honnête dans les deux sens. 
A ceci près que les problèmes liés au cannabis sont rare, contrairement à d’autres substances légale ou non Comme le montre l’étude de l’OMS de 1997,
 Ou encore l’étude du Dr V. Pinzani du Centre d’évaluation et d’information sur la pharmaco dépendance(CEIP) en Languedoc-Roussillon.
 Toutes ces études soulignent également qu’aucune mort par ingestion/inhalation de cannabis n’a été rapportée, même chez des animaux traité avec des doses jusqu’à 1000 supérieures à la normale et de manière continue sur 2ans.
 
 
A ce jour, plus de 137 000 publications scientifiques vont dans ce sens. Il ne faut cependant pas négliger non plus les effets indésirable du cannabis,
 à ceci près que ces problème apparaissent exclusivement chez les sujets dont le cerveau est en cours de construction au niveau des interactions sociale,
 professionnels, et personnels, donc chez les jeunes.
La légalisation règlerait ce problème car les jeunes ne pourraient pas s’approvisionner de manière aussi simple qu’aujourd’hui.
 Car qui dit légalisation, dit également renforcement de la lutte contre le trafic, avec des peines extrêmement lourdes afin de dissuader tout contrevenant (un peu comme pour l’alcool et le tabac).


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