Comme toujours, les études de la multinationale américaine Greenpeace sont très imprécises et inutilement anxiogènes.
Lorsque l’on est chimiste on ne cite pas la présence d’un polluant (par exemple esters de phtalate) sans mentionner les quantités correspondantes.
C’est la quantité qui fait l’effet ou pas d’effet.
En effet, les progrès dans la chimie analytique sont tellement impressionnants que la moindre trace d’une substance chimique peut actuellement être détectée avec certains équipements (par exemple ICP/MS, gamma-X etc.).
Par exemple avec des analyses ultra fines, je démontre que dans votre tasse de café il y a plus de 50 molécules cancérigènes.
Mais il faut dire que les quantités de ces molécules sont très nettement inférieures à la limite de la dangereusité sanitaire. Il faudrait consommer plus d’une dizaine de café très fort par jour pendant des décennies pour obtenir ce type de cancer, c’est irréaliste et d’autres effets secondaires néfastes apparaitraient bien avant.
Donc présence de subtances nocises sans indication de quantité et du seuil sanitaire : études non scientifiques d’obsurantistes non rationnels.
Cordialement.