Si on ne tient compte que des actifs, déclarés et à temps plein, cet article tient la route.
Si on tient compte des actifs, non déclarés et des inactifs(?) on se rapproche de la réalité du « monde du travail ».
« On a constaté...un recul du nombre d’heures...au travail... » Oui !...On l’avait remarqué !
Quand aux quatre facteurs déterminants !
Années 60 pas de chômage donc les quatre facteurs sont valables...dans quelques pays.
Années 80, on passe à l’automatisation des productions. 800* salariés => 250 pour une production multipliée par 3, 4, 5. Réduction des charges et compétitivité(déjà !).
Années 90, 2000, nos 250 ne sont plus que 200 avec une rentabilité multipliée par deux.
Puis 180* délocalisés « à l’Est ».
2000 en Chine deviennent 800 pour les mêmes raisons, avant de devenir 450...faute de marchés !
Les facteurs déterminants ont changé.
Les « charges » salariales ne peuvent plus être comprimées...ou trop peu.
Les coûts d’approvisionnement (matières premières) et les coûts de l’énergie (production) augmentent. En parallèle, les coûts de transport(énergies) augmentent aussi. Produire à 7000 Kms des clients coûte plus chère qu’à 300.
Les 620, (800* - 180*) sont inactifs (0 heure) et ne consomment plus les productions.
Les monnaies sont à la hausse...ou, si vous préférez les produits sont plus chères et les revenus stagnent ou diminuent.
Conclusion : Vous avez raison, la durée du travail ne peut que diminuer mais pas pour les mêmes raisons que dans les années 60.