« une dizaine de grillini a effectivement contribué à l’élection de l’ancien magistrat. Et dans la foulée, le comique génois a, comme prévu, menacé d’excommunier les félons, pour ensuite se raviser. »
Inciuci e ribaltoni, tout change en Italie sauf, comme de bien entendu, les Italiens. Ce qu’il y a bien, avec les peuples, quand on n’a pas peur de les voir tels qu’ils sont, c’est leur stabilité mentale et psychologique.
Emile Ludwig, journaliste allemand : - Duce, c’est difficile de gouverner les Italiens ?
Benito Mussolini, dictateur italien : - Ce n’est pas difficile, c’est inutile...
On en est resté là, et on y sera encore dans cent ans. Avec trois ou quatre nouvelles opérations « Mani pulite » dans l’intervalle. Une tous les vingt à vingt-cinq ans, c’est le rythme.
En attendant, lors des prochaines législatives anticipées, en juin ou en automne, Grillo devrait perdre entre la moitié et les deux tiers de ses voix...
C’est ce qui arrive quand on déçoit à peu près tout le monde : ceux qui trouvent qu’on va trop loin, et ceux qui trouvent qu’on n’y va pas assez...