Ah les gauches ! Toujours fâchées avec les chiffres en politique comme en économie.
Que nous enseigne ce scrutin ? Perte d’électeurs en nombre d’un premier tour a l’autre, UMP 33%, FN 34%m, FdG 30% PS 60 % !
Tous le monde perd dans une partielle, et sensiblement la même chose a 10% prêt. Sauf le PS, la, c’est la débandade.
L’ultragauche,
si on peut nommer ainsi des gens qui participent sans soutenir ( ils
sont dans toutes les collectivités locales, syndicats, prébendes
publiques a se partager postes et crédit avec la gauche « arrivée » Je préfère les appeler la gauche arriviste, celles qui veut encore plus.
N’existe pas comme alternative politique dans un contexte démocratique.
Elle reste Léniniste, une minorité bien organisée. Un noyau dur sociologique.
Rejettee par 90 a 95% de l’électorat, elle perd d’un scrutin a l’autre un tout petit peu moins. Mais elle est tellement « concentrée » que cela n’a pas vraiment de sens.
Le PS est un parti populiste
contestataire qui parvient a se faire élire en promettant tout et
n’importe quoi a n’importe qui, mais sans susciter d’adhésion. Au delà de
son étiage sociologique de 20 a 25% il parvient a mobiliser les mécontents
en période de crise et de reformes. Ainsi Sarkozy en reformant lui a
permis de cristalliser les conservatismes corporatistes. Des que le PS est
au pouvoir, cet électorat volatil fuit ( 60% de pertes !) car ce parti s’avère incapable de gouverner, d’avoir une politique.
L’auteur ne me contredira pas sur ce point. C’est le ni-ni-ni. Ni a droite, ni a gauche ni ailleurs du reste...
Il n’y a de
vrai projet politique qu’a droite. Reformer le pays et d’abord l’État
en tentant d’y associer les forces de gauche. C’est le projet
Sarkoziste. Le faire par une confrontation frontale avec les
conservatismes corporatistes et idéologiques de gauche. C’est la voie FN.
La prochaine alternance devrait produire un compromis entre ces deux positions. Droite traditionnelle plus a droite, FN plus ouvert, réunis autour de l’intérêt national pour surmonter enfin les conservatismes interesses des gauches.