@Daniele Dugelay
« Quel pouvait être le choix
du candidat du Front de Gauche au 2ème tour : c’était
Sarkozy ou Hollande. Vous vouliez qu’il favorise Sarko qui avait
déjà fait tant de mal depuis cinq ans ? Les électeurs
auraient crié « au fou » et ils auraient eu raison. On
pouvait espérer d’un ancien premier secrétaire du PS une
politique un peu plus sociale, pour le moins. De plus, même si
Mélenchon ne lui avait rien demandé, Hollande lui avait fait des
promesses qu’il n’a jamais tenues »
La colère passée, j’étais prête à
passer cette trahison. J’attendais une vraie opposition de sa part.
Mais ce mot reste tabou pour lui. Face à Cahuzac empli d’arrogance
et de suffisance, il s’est comporté comme un soumis. Cela m’a
choquée. Cahuzac déclare qu’il ne croit plus à la lutte des
classes, pourtant Mélenchon est resté prudent au point de renier le
tweet sur « tous avec la vraie gauche ». Il aurait eu la
décence ou le courage de montrer que le PS et ses caciques n’ont
plus rien à voir avec la gauche. Au lieu de cela il a éludé ses
responsabilités « il n’y a pas la vraie gauche, la fausse
gauche... c’est une erreur, une belle bêtise... »
Mélenchon a fait de son slogan « on
ne lâche rien » et « révolution citoyenne » des
mots d’ordre. Pourtant, même s’il pouvait appeler à voter Hollande
(cela peut se concevoir), il fallait poser des limites et exiger une
contrepartie. Sinon à quoi sert de voter ??? Quand les deux candidats
sont deux faces de la même médaille, il faut les renvoyer dos à
dos. Il aurait gagner en force et en respect. Pourquoi utiliser le
mot « révolution » s’il doit rester dans le système, en
sachant que ce système est bloqué, définitivement bloqué ?