Oui ! La loi Debré conduit a une discrimination antisociale inacceptable. Avec des couts pouvant aller en moyenne a 300 euro pour les parents dans le primaire, il est clair que certains parmi les plus défavorisés peuvent reculer devant le sauvetage de leurs gosses.
Largement encadre par la loi, le secteur prive sous contrat participe a l’exécution même du service public au terme de toutes les jurisprudence de toutes les juridictions administratives.
Des lors, il est absolument intolérable que l’accès n’en soit pas pleinement égalitaire.
En effet, sur tous les critères mesurables, son rapport qualité, prix résultat est dans l’ensemble bien meilleur que la moyenne de la partie du service public réalisé par les fonctionnaires statutaires de l’Éducation Nationale.
Si il n’éduque que 20% des élèves a un moment donne, 50% des familles y ont recours a un moment ou un autre. Nous savons tous que quand un gosse est en difficulté, la solution est rarement offerte par un service public peu souple et peu accueillant aux faibles.
A l’autre extrême, la supériorité générale du prive dans l’excellence fait que nous ne pouvons plus tolérer qu’ils soit réservé a ceux qui en ont les moyens.
En période de disette budgétaire, une solution pourrait consister pour élargir cet accès égalitaire a mettre les établissements publics les plus catastrophiques en gérance par des associations civiles civiques citoyennes expérimentées.
On pourrait commencer par quelques sites pilotes sur la base d’un volontariat des parents.
Face a l’échec scolaire pour les plus défavorisés, il est clair que le gouvernement actuel n’est pas en état intellectuel d’apporter seul des réponses. Ses priorites pedagogiques sont la lutte contre la transphobie, la ou beaucoup d’enfant ont des problèmes d’apprentissage de la lecture.http://femmes.gouv.fr/wp-content/uploads/2012/11/violence_v5+_06-2011.pdf
Il faut faciliter l’accès des familles les plus pauvres a de vrais spécialistes de la pédagogie.