Appel d’un collectif d’avocats pour la paix en Syrie
Voici bientôt deux ans que les pouvoirs publics et
les médias occidentaux dirigent un concert d’accusations contre le Chef
légal et légitime de l’État syrien, contre son gouvernement et contre
l’armée de son pays. Ils cherchent ainsi à faire passer la victime pour
le coupable, comme ils l’ont fait en Libye, comme il l’avaient fait
précédemment pour d’autres États libres et indépendants. Car des bandes
armées illégales, plus ou moins organisées, venues pour certaines de
l’étranger, sèment la terreur en Syrie.
Quoi de plus normal, pour le
régime légal d’un pays, que de combattre une rébellion avec sa police et
son armée ? Au regard des principes élémentaires du droit public, seuls
garants d’une paix relative entre les nations, ceux qui sont à la tête
d’un État n’ont-ils pas précisément pour premier devoir de protéger leur
population des agressions intérieures et extérieures ? Le maintien de
l’ordre n’est-il pas la première mission de l’État ? Que feraient les
gouvernements de nos pays, si une partie de leur population prenaient
les armes pour combattre leur gouvernement légitime avec l’aide de pays
et de mercenaires étrangers ? Ne feraient-ils pas intervenir leur police
et leur armée ? Et démissionneraient-ils sans rien dire comme ils le
demandent au gouvernement légitime syrien ?
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