Assimiler
les rouges aux fascistes, c’est l’épouvantail (point Godwin) agité par les partisans du statu quo libéral pour disqualifier par avance toute possibilité d’alternative.
Le procès en antisémitisme de
tous ceux qui dénoncent le diktat
de la finance internationale fait partie de cette rhétorique selon le syllogisme suivant :
1) la finance internationale est dirigée majoritairement par les juifs.(Lehman Brothers, Goldman Sachs, responsable du krakhs de 2008, c’est indéniable mais cela ne veut pas dire que tous les juifs aiment la finance et l’argent bien au contraire, voir la démonstration plus bas)
2) les anti libéraux dénoncent les méfaits de la finance internationale sur les peuples
3) donc tous les antilibéraux sont antisémite.
Fin de la discussion toute critique du capitalisme est donc soupçonnée d’antisémitisme latent
Sauf que c’est faux : Marx, Lénine, Trotski en leur temps dénonçaient eux aussi les méfaits de la finance internationale pourtant ils étaient bien juifs eux aussi donc il ne pouvaient pas être antisémite, d’où raisonnons par l’absurde avec ce nouveau syllogisme
1) Les plus grands grands révolutionnaires de l’histoire sont juifs.
2) Les partisans du libéralisme haïssent les marxistes.
3) Les libéraux et les partisans du capitalisme sont donc tous des antisémites forcenés..
Une autre manière de discréditer toute alternative est d’assimiler le socialisme à la seule expérience de l’URSS, son goulag et ses Kolkhoses, en fait une caricature de l’expérience stalinienne du siècle passé certes
déplorable qui a fait des millions de morts.
Le socialisme ne s’imposera pas au peuple
de manière autoritaire mais comme une évidence qui le titrera vers le
haut par la satisfaction de ses besoins sous son contrôle démocratique.
Le pouvoir et les richesses qui en découlent ne sera plus alors aux
mains d’une petite minorité de nantis.
De cela à aucun prix les partisans du statu quo libéral ne veulent entendre parler, Alors tous les moyens sont bons.