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Commentaire de lucien bomberger

sur La lente descente aux enfers économiques de la France


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lucien bomberger lucien bomberger 26 mars 2013 19:04

Et si les investisseurs boudaient la France pour la mettre à genou, comme sait si bien le faire les marchés financiers qui s’affolent dès que le mot referendum est prononcé ?
Oui il y a une fessée financière qui sévit en France, et c’est une guerre qui ne peut que se faire si les peuples courent après l’argent qui manque, et pour cause, les fortunes dorment dans les paradis fiscaux, ou vont faire du green buisiness dans les pays en développement.

Pas de risque que l’emploi revienne en France dans cet état de fait, où la « Gauche » râcle les niches fiscales et fait une chasse aux sorcières corrompues.

Ainsi le faux bipartisme avec l’appui de son outil d’endoctrinement favori, fait du bourrage de crâne en proposant déjà l’alternative : la résurrection de notre Berlusconi national comme zombie.

Le plus dur au capital c’est de trouver des professionnels de l’enfumage, des gourous de l’éloquence, des geoliers des mots et des images avec lesquelles le peuple s’attache tout seul, pour vendre le système encore et encore... Il faut du cran pour mentir à des millions...leur dire ce qu’ils veulent entendre.

Le plus fou c’est que tout le monde croit que la télé et les JT et les radios-presses ont encore un pouvoir de dissuasion, alors que bon nombre d’entre nous ne les croient plus un seul instant. La Tv et son information sont le plus grand leurre qu’il existe. LE contenu se fait passer pour la réalité, et pour cause, alors qu’en fait il n’en est rien. Le monde a déjà éclot, la graine essaie de percé le voile de l’herbe morte un peu épaisse. Et c’est c’est écran qui cache l’autre côté du miroir, une réalité beaucoup plus grande et joyeuse...

Robespierre voulait imposer la terreur pour obtenir ensuite la vertu. En fait il y a un peu de cela : pour révéler une autre vérité, il faut s’emparer des médias et les réformer, sans effusion de sang bien sûr !
Ils ne donneront jamais les clés de leur locaux par la voix démocratique...il faut leur prendre de force, sans quoi l’endoctrinement permanent n’a pas fini de diviser les citoyens.

Quelles solutions pour la démocratie réelle ?

Voici mon pied de nez !

Il est temps que le Démos prenne conscience de lui-même, qu’il naisse enfin comme un premier né tant attendu, quitte à le faire dans la douleur puisque les conservatismes font de l’endoctrinement permanent et écrase son érection. Le Démos, ce 7 en milliard, doit prendre conscience de lui-même dans une démocratie rénovée et en plénitude (réelle) du troisième millénaire. A l’heure de l’information instantanée quoi de plus facile de le faire vivre pour tous et chacun via une centrale qui collecte toutes ses données, ses opinions, ses votes ? Le Démos, constitué de toutes ses particules citoyennes sans exception, doit faire la fabuleuse expérience de ses premiers pas pour enfin se contempler dans un miroir après tant d’années de souffrance dans le mutisme imposé. Ce miroir c’est l’organe centralisateur où seules les idées sont mises en valeurs, et où les porteurs d’idées en mauvaises postures doivent « s’éclipser » ne pouvant jamais bien les incarner. Les rassemblement d’idées, en sac ou en pot ou en pochette surprise, qui simule la constitution d’un programme fourre tout, ne fait en réalité que diviser, diviser, et diviser le Démos, et les idées après l’élection ont quasi toutes disparues !
Un peu comme le fait très intelligemment la bourse pour servir ses intérêts, elle centralise et rassemblent les valeurs financières, où seules les valeurs financières sont cotées via une centrale (vous n’achetez pas sur plusieurs valeurs inséparables vous achetez valeur par valeur, ensuite plusieurs valeurs si vous le souhaitez). Le Démos doit ainsi établir de la même manière une jauge de ses propres valeurs idées-votes-opinions, en traçant en toute conscience et toute transparence un cap, un horizon clair, en sondant même le plus humble des citoyens, sans pour cela qu’il dispose d’un capital monétaire pour pouvoir participer à sa vision de l’avenir, juste en en étant partie, infime certes, mais partie intégrée au Démos.

Concernant les déclarations de François Hollande hier. Il se serait targué de sa légitimité incontestable à mettre la loi pour le « mariage pour tous » à l’ordre du jour, puisqu’elle était le 31ème engagement de « son » programme (pas du votre !). Considérant que le vote « François Hollande » (nominatif) comprenait de fait l’adhésion de toutes « ses » idées de « son » programme, et ramenant de fait la couverture à lui en tant qu’incarnation de toutes ses idées les tous pouvoirs, (puisque le suffrage universel de la Vème permet aussi le lustrage de la posture de « président », le président s’appuierait dessus, comme un piédestal valide, pour refuser toute contestation. Le vote valide toutes les idées, quels que soient les manifestations.
En admettant que vous ayez voté pour lui tout en étant d’accord avec cette loi, tout va bien. Si toutefois, comme beaucoup d’électeurs vous aviez voté pour lui comme sortie de secours à l’hystérie du précédent, et n’étiez pas d’accord avec la totalité du programme, quelle doit être maintenant votre déception d’entendre que votre vote « utile », votre vote « zapping » de l’autre bien pire, soit instrumentalisé de la sorte. Que pouvez vous faire pour contester à part manifester dans la rue et arriver gazés ?
Ainsi il aisé de comprendre que les programmes fourre-tout, où tout un tas d’idées aussi diverses soient-elles sont mises en pot commun, colmatées et inséparables une à une, vous avez été obligés de souscrire aux idées les plus absurdes, qui ne faisaient en rien votre adhésion totale au programme, et vous invitaient de fait à l’espérance qu’elles ne soient pas perdues, ou pas essentielles à l’ordre du jour de son action. Dans vos convictions politiques vous avez donc été divisé puisque ne pouvant voter une à une les idées du programme pour lesquelles vous étiez prêt à accorder votre vote, il ne reste plus celles qui vous semblaient primordiales et urgente (trahison et promesses sacrifiées), et vous êtes un après les élections bien dépourvus que la mouise fut venue, si tôt !
Aujourd’hui, acte de bulletin dans l’urne faisait foi, il ose s’en servir et instrumentaliser les résultats des suffrages à son profit, ou pour celui du bipartisme illusoire qui sait, en réduisant le citoyen électeur à une télécommande dont le programme est bien souvent sans contenu malgré les jolies professions de foi hétéroclites.


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