Bonjour Fergus !
J’habite dans l’Oise et je constate que le FN monte de jour en jour avec le chômage, les fermetures d’usine et des élus pourris qui sont mis en tète de gondole à, chaque élection !
Jean-François Mancel a connu plusieurs affaires judiciaires.
En 1997, Jean-François Mancel alors président du conseil général est l’objet d’un rapport très sévère de la Chambre régionale de comptes de Picardie. Une série de procédures judiciaires visent alors sa gestion du département.
La même année, il fait l’objet d’une information préliminaire dans « l’affaire dite des Caddies ». Entre 1989 et 1992, sous sa présidence, il lui a été reproché d’avoir effectué des dépenses personnelles par le biais du conseil général de l’Oise. Au titre de président du conseil général et donc responsable de celui ci, J.-F. Mancel a effectué un remboursement partiels de celles-ci. En 1998, le procureur de la République de Beauvais classe l’affaire sous condition de remboursement7,8.
Jean-François Mancel est mis en examen le 8 septembre 1998 pour « détournement de fonds publics » et « recel d’abus de biens sociaux » dans une affaire relative à des commissions sur des emprunts passés ou renégociés de 1986 à 1990 avec la société Rhoddlams de Michel Pacary, un intermédiaire financier mis en examen qui affirme avoir redistribué une partie de ses commissions, principalement au RPR. En 2002, en appel, la Cour des comptes le blanchit de ces accusations, le dossier ne permettant pas d’établir que les prestations de Rhoddlams étaient fictives9.
Puis, il est reproché à Jean-François Mancel un conflit d’intérêts entre sa position de président du conseil général attributeur de marchés à Euro-2C et son statut d’actionnaire de la chaîne de parfumeries « Séduire » dont Euro-2C10 était également l’un des actionnaires. Après une condamnation en première instance par le tribunal correctionnel de Beauvais (Oise), Jean-François Mancel est relaxé le 29 novembre 2001 par la cour d’appel d’Amiens. Cet arrêt est ensuite censuré par la Cour de cassation. Le 14 avril 2005, Jean-François Mancel est condamné par la 9e chambre de la cour d’appel de Paris à 18 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende11 et dix ans d’inéligibilité. Le 1er décembre 2005 la Cour de cassation de Paris rejette son pourvoi et confirme les peines prononcées en appel. Le 2 mars 2006, la Cour d’appel de Paris annule son inéligibilité tout en confirmant sa condamnation avec sursis et son amende. Jean-François Mancel a déféré l’arrêt de la Cour de Cassation devant la Cour européenne des droits de l’homme, où il obtient satisfaction en juin 2010 selon l’argument que « la Cour de cassation n’aurait pas dû se pencher deux fois dans une composition quasi identique sur le dossier »12.