Quand, au IVe siècle, le christianisme devient religion officielle de l’Empire romain, la sagesse du Christ est en grande partie obscurcie par l’institution ecclésiale. Elle renaît mille ans plus tard, lorsque les penseurs de la Renaissance et des Lumières s’appuient sur la « philosophie du Christ », selon l’expression d’Erasme, pour émanciper les sociétés européennes de l’emprise des pouvoirs religieux et fonder l’humanisme moderne.
L’auteur colporte une vision occidentalotropique qu’Umberto Ecco a lui meme contribué a conforter dans ’’le nom de la Rose’’, très bon film au demeurant mais histiriquement faux.
Les droits de l’homme sont l’héritage de l’humanisme grec athénien.
La transposition de cet humanisme dans le domaine mystique est dût à la domination hellènique de la terre sainte suit àl’épopée d’Alexandre, et à l’impregnation du monde judaïque par l’humanisme grec (ce qui n’a pas été sans rejets et révoltes des rabbins soit dit en passant)
Jésus incarne, au propre comme au figuré, cette synthèse (et selon certains il integre aussi des éléments boudhistes ramené par les Grecs d’Inde et de Bactriane)
L’invasion romaine de l’asie héllenique n’a pas apporté de revolution culturelle, mais a réduit la tolerance cultuelle pratiquée par le pouvoir grec. (On impose le culte de Cesar) Ce qui joue le role de catalyseur religieux. Rome c’est ’malheur aux vaincus’. Aussi Jesus est il l’anthithèse de l’oppression romaine. Les humbles ont un protecteur : Dieu.
C’est tout le contraire de l’ancienne alliance avec un Dieu farouche aimant les holocaustes.
L’adoption du christianisme par l’empire en trouble n’est pas une négation de son humanisme.
Au contraire, c’est que l’empire commence à se penser comme faible et le secours de ce Dieu des faibles lui semble opportun. Constantin obtient ce secours : In Hoc Signo vinces
Attila sera d’ailleur percu come le fléau de Dieu.
Mais pretendre que la suite fut une eclipse, c’est ignorer la grandeur et la flamboyance de Byzance, qui n’est pas prosélyte et qui pourtant converti les Russes par son rayonnement, et même, par son éblouissement.
si l’occident moyenâgeux est une periode de ténèbres, l’europe orientale vit un siècle de lumière, une renaissance culturelle et humaine, oubliée par l’occident aujourd’hui peut enseignée et qui ne sera compromise que par l’arrivée des ténébreux croisés de la 4eme croisade qui pille Constantinople et tentent d’y implanter un royaume féodal pendant 65 ans de tyrannie et d’humiliations par des chefs Francs que les byzantins considerent comme barbares, apostats et félons. cetta tâche honteuse dans la memoire de l’occident explique pourquoi Byzance est la grande oubliée des historiens occidentaux.
Ce que Ecco ne dit pas dans son roman, c’est que, quand Constantinople, affaiblie par les Francs, tombe enfin entre les mains des Turcs, ce sont les princes byzantins qui transportent des bibliothèques entieres à Venise et Florence. Des bibliothèques qui etait pieusement cobservées dans les monastères orthodoxes du mont Athos et du fin fond des montagnes d’Epire, et que les moines grecs ont envoyé en occident pour sauver les ’’belles lettres’ comme on disait.
On est très loin de l’obcurentisme des monastères occidentaux, et les orthodoxes ne pratiqueront jamais ni l’inquisition ni le prosélitisme ni la conversion contrainte.
Avec l’empire ottoman la lumière orientale de l’europe s’eclipse mais non sans avoir allumé celle de l’occident.
Elle aboutiera aux lumieres et la modernité.
Une modernité qui est le remplacement de la foi par la raison, ce que Byzance, et son esprit oriental n’a jamais opposé.
Mais les occudentaux sont comme ça : exclusif.
L’Orient sait que rien n’est binaire, que la raison et la spiritualité coexistent et ne se nient pas l’une l’autre.