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Commentaire de Walid Haïdar

sur Mélenchon mange des enfants au petit déjeuner


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Walid Haïdar 28 mars 2013 19:51

@ Hey Mortelune, regarde, regarde, moi aussi je passe jamais à la télévision, donc tu peux me faire confiance !


Allez un petit effort, on se concentre sur les propositions de fond et on arrête de poser les problèmes à l’envers, vous allez voir, ça va tout seul.

Parce que voici un raisonnement qui lui est imparable pour démontrer que la façon dont vous posez le problème ne mène nul part :
Pour que Asselineau prenne le pouvoir, il est obligatoire qu’il passe à la télé, et qu’il y passe beaucoup. Si vous n’admettez pas ce fait, je ne peux rien pour vous, mais si vous l’admettez, alors vous ne pourrez pas faire confiance à Asselineau dès lors qu’il sera en mesure d’accéder au pouvoir, car « quand on sait à qui appartiennent les médias on a un gros doute... »

La réalité est sans pitié : soit vous vous donnez les moyens de réfléchir par vous même et de vous fonder sur la force de tel projet plutôt que la force de tel autre projet, soit vous vous embarquez dans des raisonnements complètement stupides qui ne mènent nulle part.

Une fois que vous avez réglé la question du projet, se pose la question des hommes qui le proposent, et de leur capacité à le mettre en oeuvre, et là il s’agit en effet de confiance et SURTOUT d’appréciation des appuis dont le pouvoir jouira dans la société, et une composante potentiellement très importante de cet appui est : la mobilisation populaire. Parce que oui, c’est vrai, le grand patronat, la finance, l’industrie de l’armement, du nucléaire, les taxis, tout ce que vous voulez, eux, ils sont toujours très motivés pour que le progrès social n’ait pas lieu, et que leur rente de situation perdure.

Donc en effet, il n’y a ni homme ni parti providentiel, il y a un peuple décidé à ne plus se laisser tondre qui choisit un projet de sortie de cette merde et se bat pour qu’il soit appliqué, ou des moutons qui feraient mieux de crever sur place plutôt quitte à cesser de réfléchir à leur avenir.

Quand là-bas Chavez a été victime d’un coup d’état, c’est le peuple qui l’a physiquement fait libérer et remis au pouvoir.
Quand ici les dominants fracassent les progrès sociaux tout en fracassant l’économie, les imbéciles défilent contre le mariage pour tous, et pour le reste, nada, seuls les ouvriers syndiqués qui se battent pour pas se faire enculer jusqu’à l’os, sous les mépris conjugués des petits bourgeois « de gauche » et des gens de droite qui les traitent de tous les noms.

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