Votre démonstration, aussi raisonnée soit-elle, aura du mal à franchir moultes murailles.
L’ambition que vous portez est politique : il faut donc l’insérer dans une construction politique en trouvant les points d’accrochage idéologiques avec des courants existants.
Il vous faut aussi une stratégie, et là ce n’est pas le plus simple : pétitions c’est le minimum mais ça ne portera pas jusqu’au politique, justement parce que cela ne s’insérera pas magiquement dans leur structure de réflexion. Quand je dis stratégie, je ne dit surtout pas « plan com »
L’ambition que vous portez est culturelle : il vous faut donc des actes ou événements culturels.
C’est la partie qui est peut-être la plus réalisable étant donné le nombre de personnes à travers le monde qui peut apporter une pièce à ce type d’édifice. L’événement, c’est le plus simple, l’acte, c’est moins évident.
S’infiltrer quelque part : là aussi les murailles sont bien gardées. La voie académique des sciences
(congrès, conf, publications) a le cerbère anglophone qui veille, mais un petit événement (un locuteur qui fait sa conf en ayant prévu un traducteur simultané en anglais, ça peut être une goutte d’eau à condition que ça ne nuise pas à sa réputation ou sa carrière)
Le monde de ingénierie a une telle vacuité culturelle ou politique qu’il ne me semble pas opportun de tenter par là ( à moins d’un coup de génie, mais je met rarement de l’espoir dans les miracles)
La voie geek peut être à explorer puisqu’ils se sont bien mis au Klingon mais il faut un événement (ou fait) culturel adapté et séduisant, captivant ou fascinant qui puisse permettre de s’accocher dessus ,un peu comme le grain de poussière sans lequel le cristal de neige ne peut se former (voyez comme un « 42 » a pu laisser sa trace)
Il faut peut être sacrifier un peu de temps des association dédié à l’apprentissage pour le consacrer à une création culturelle, même si ça ne met pas du beurre dans les épinards.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, je vous le concède et ma démarche n’est nullement moralisatrice : c’est juste ce que la lecture de votre texte m’a mis à l’esprit.
Salutations et merci de ce que vous faites.