Je voudrais ajouter deux remarques générales :
- il faut bien faire la différence entre un vote de défoulement et de protestation et un vote précédé d’un débat riche avec échanges d’arguments soupesés...
- je m’étonne de voir que l’on utilise les allocations familiales comme remède à tout : un coup pour juguler l’immigration (FN), un coup pour assainir les finances, un coup pour régler les difficultés des départements. Comme si on voyait là un vademecum. Je ne sais pas ce qui explique cette tendance récurrente en France, ce fantasme, mais je trouve cela curieux et insuffisant du point de vue de la réflexion.
Enfin, je respecte le point de vue de l’auteur même s’il est empreint d’une certaine subjectivité (l’une de ses soeurs et son beau-frère sont assistants familiaux et peuvent influencer son jugement) et que la mention de « parents indignes » m’a un peu choqué comme terme stigmatisant. Combien de vrais « parents indignes » parmi les parents dont les enfants sont placés ? Indignes de quoi ? De vivre ? De toucher les allocs pour entretenir leurs enfants lors des visites ? Quand les parents sot déclarés indignes, c’est bien simple, ils se voient retirer l’autorité parentale. Donc, je vois mal ce que l’auteur veut dire par « parents indignes », sauf à tomber dans un abus de langage et de jugement moral...