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Commentaire de Oups

sur Un « BID » BANG économique ?


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Oups 29 mars 2013 11:57

La responsabilité st lié au flux et non à la propriété.

La taxation des flux ne corrige pas les pertes. Les pertes sont une question d’intelligence humaine. La taxation des flux permet simplement d’équilibrer l’économie et de responsabiliser les entreprises face à l’emploi. 

Soit je dépense ma monnaie pour consommer soit je l’épargne. Dans les deux cas la monnaie aboutit à un emploi productif ou non pour recommencer une boucle. Il doit y avoir un équilibre continu entre la consommation et la production, entre l’épargne et l’administration, un équilibre entre les consommateurs et les entreprises, le peuple et la banque. Un équilibre à mettre en place d’une part avec la distribution de la monnaie (et donc le taux d’intérêt) et d’autre part avec le défaut d’outil de production et de consommation (et donc le chômage + retraite). Aucune autre fiscalité au niveau du peuple, de l’entreprise et de la banque n’est à mettre en place. L’important est le mode de redistribution de l’Etat (qui arbitre entre le privé et le social et redistribue les richesses) ou de la communauté (en entreprises, administration et éducation) et surtout, sa souveraineté. Et si l’économie assume pleinement l’emploi, alors le social a moins d’importance et lorsque l’économie assume son potentiel de croissance les banques peuvent se rémunérer, en cas inverse le social a plus d’importance et lorsque la croissance n’est pas suffisante les taux d’intérêt sont maintenus pour éviter les politiques inflationnistes et les banques, dans un système libéralisé (par l’aliénation du système par le social), sont forcés de réduire les profits. Les banques chercheront d’avantage à répartir leurs investissements géographiquement sur les zones ayant mit en place le système monétaire et fiscal proposé, celui de la Centrale d’Emploi. 

La Centrale d’Emploi

Voir le site

Pour que l’économie soit plus équilibrée et plus juste, l’organe social doit être un système constitutionnel d’une communauté politique. Et un système tyrannique. Comme une interface qui s’insèrerait entre chaque agent économique, banque, entreprise, travailleur ou ancien travailleur productifs ou non, Une interface entre les banques, les entreprises et les travailleurs. Si aucun d’eux ne peut ni doit gérer la collecte de fonds correctement, laissons faire un système.

Dans cette interface les promesses de flux constitueront de nouveaux outils monétaires et financiers dans une économie durablement libéralisée dominée par le système bancaire.

Le système supérieur celui de la fiscalité bancaire est redistribué au niveau européen, la taxe d’entreprise au niveau national et la taxe citoyenne au niveau local.

Ce système est permis par une interface comme la convergence sociale de l’homo-economicus, comme un symbiote social.

 

Pour les ressources, votre modèle ne tient pas en compte les évolutions technologiques potentielles qui démultiplient les capacités d’exploitation des ressources naturelles. Le vide est énergétique.

 

Les vrais raisons de la crise :

 

Les principales causes de la crise en Europe sont bien dues à six découvertes généralement mal comprises :

1. La suprématie du système bancaire en économie politique.

Qu’on ai essayé de mettre l’Etat au dessus ou face à la banque, rien n’a marché. Est-il si stupide d’imaginer un système où la banque est au dessus de tout ? Encore faut-il la réformer correctement, c’est-à-dire en reconnectant le tissu industriel avec le tissu financier.

2. L’importance du taux d’intérêt et de la réserve de monnaie des banques.

Aujourd’hui les modulations du taux d’intérêt et de la réserve de monnaie des banques semblent autant être à l’avantage des banques qu’à l’avantage du développement humain (et encore... mais inutile d’essayer de débattre la dessus...). L’intérêt des banques dans le système doit passer après celui du peuple. Il faut trouver un moyen, dans un cadre libéral, de répondre à cette nécessité.

3. L’aliénation des organes publiques et privés par l’organe social.

L’organe social avance et recule suivant la condition d’une classe moyenne plus où moins satisfaite selon son endormissement. Mais si l’organe publique et l’organe privé ne doivent pas s’aliéner l’un l’autre, c’est parce que l’organe social doit constituer un lien universel entre le public et le privé, entre toutes les classes, sans différenciation.

4. Le mythe de la communauté démocratique d’Etats.

Sans unité, pas de démocratie. Une communauté d’Etats est créée non pas pour pouvoir exercer un pouvoir démocratique mais bien pour pouvoir amoindrir un pouvoir démocratique. C’est précisément ce que la plupart des gens semblent avoir oublié. Aboutissant notamment à cet espoir gâché qu’est l’Europe aujourd’hui.

5. La chute du système global est un mythe.

Il y aura des crises plus ou moins grosses plus importantes mais la question n’est pas là. Il n’a jamais s’agit d’autre chose que de pouvoir et de redistribution des richesses. Les données économiques et financières ne font qu’essayer de décrypter les règles d’un jeu. Mais il est impossible d’en décrypter toutes les données. la seule solution est de concevoir un système qui empêche la prise de contrôle du jeu global le tout en optimisant les capacités de croissance dans l’égalité et la justice universelle. Est-ce possible ? Si toute existence est une interface entre le tout et tout, alors oui c’est possible. Et tant qu’il y a des ressources naturelles et humaines en place, les richesses en puissance sont infinies.

6. L’importance de la consommation inutile et de la conquête spatiale

Nous ne savons pas quand nous devrons partir alors nous devons partir vite. La machine économique doit courir pour produire, tel un bourgeon, l’intelligence à travers l’espace. Un univers de communication. Même l’écologie est secondaire.

 

 


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