C’est fameux Agoravox, on se retrouve à discuter avec une mouche. M’enfin, c’est mieux que de s’abrutir devant la télé, non ?
Alors allons-y. L’espéranto est une langue internationale, pas une langue mondiale. Je vais détailler la différence, car il semble que vous n’ayez pas compris. Pour ce faire on va reprendre votre exemple du Coca-Cola.
Les capitalistes de Coca-Cola, les actionnaires de cette entreprise dirons nous, souhaitent que chaque humain consomme du Coca-Cola, au lever, à la pause de 10 heures, au déjeuner, au goûter où cela existe, au souper etc. et ce pour engranger le plus de bénéfice.
Bon déjà première différence, on ne peut pas dire que l’espéranto soit un centre d’accumulation monétaire. Il est dix fois plus facile à apprendre que l’anglais, et vous trouverez rapidement des cours gratuits sur Internet, qui vous permettront d’apprendre cet idiome de manière autodidacte tout en restant dans une perspective réaliste.
Mais la principale différence est que le marché cible du Coca-cola est réputé mondial, alors que l’espéranto n’est à utiliser qu’entre locuteurs d’horizons linguistiques différents, cela restreint l’utilisation, non ? Cette restriction est importante pour garantir que l’espéranto ne remplacera pas les langues nationales ou régionales dans leur rôle d’échange d’idées et de valeurs propres à une ethnie.
Par contre ce qui se passe lorsque l’on utilise les langues oligarchiques (anglais, français, allemand) dans un contexte européen, les locuteurs de ces langues ont moins d’effort à fournir que ceux qui ne les connaissent pas de naissance, je pense en particulier aux citoyens des pays de l’est. C’est la diversité comme vous dites, mais une diversité à l’avantage de certains et pas d’autres dont la langue se retrouve en danger.