Bonjour COLRE,
Merci pour votre intervention et
ravi de vous retrouver ici.
Vous avez parfaitement bien saisi
mes motivations au travers de mes quelques écrits ce dont je vous remercie.
Vous soulevez très pertinemment le
fait que le système actuellement autoalimenté (« autoaggravant ») n’a
aucune raison de s’arrêter (ou de s’inverser) et très honnêtement, je pense
qu’il ira jusqu’à sa « destruction ». Ce qui ne laisse pas entrevoir,
dans un avenir proche, des jours heureux.
Je ne vais pas faire une longue
litanie à ce sujet : « qui vivra verra ! » J’aimerais toutefois revenir sur un
point que vous soulignez très objectivement lorsque vous dîtes : « Je crains que les
« élites » qui nous gouvernent et nous « informent » ne
soient tout autant le jouet de ce système qui devient son propre maître… ».
Je vous rejoins parfaitement sur ce
constat-là et nous pourrions également appliquer ce même principe aux « banksters »
qui de par les plans d’austérité qu’ils imposent indirectement à la population créent
un climat de tension dont « on » pressent bien qu’il risque de nous
éclater en « pleine figure » d’un moment à l’autre.
Comme vous je me pose la même
question : « Mais quand c’est
le système où chaque humain,
chaque élément participent consciemment ou inconsciemment au fonctionnement
« totalitaire », que faire ? » (Je crois toutefois que cette participation est largement inconsciente, cf. les citations d’H. SEARLES à ce propos dans cet article).
Vous avez également parfaitement
saisi un des moyens par lequel j’envisage un espoir de solution sans avoir à
passer par la case « révolution » : « cibler les responsables de la situation (± les élites), c’est
aussi espérer une solution : agir sur eux ».
Mais ce n’est pas, à
mon sens, la seule et unique solution à mettre en œuvre. Selon moi, il importe
bien plus de mettre en place des « politiques de prévention »
adéquates (ce qui signifie non pervertie, cf. le mouvement « pas de zéro
de conduite » en réaction à des dispositions envisagées par nos
gouvernants dignes du régime de Vichy).
Mettre en place de telles mesures nécessite
également une prise de conscience de la population. C’est donc plutôt une
action à « double-sens » que j’envisagerais : d’un côté, cibler
les élites ; et de l’autre, faire comprendre aux gens que pour améliorer
notre quotidien il faudrait sortir de la situation de double contrainte dans
laquelle nous nous trouvons de par le système sur lequel repose notre société.
Mais bon, comme vous le dîtes
également : « Le problème est
qu’on en est très loin ! »
Toutefois, « un voyage de
mille lieues commence toujours par un premier pas » [Lao-Tseu]. Étant
entendu que le premier pas consiste ici à comprendre les mécanismes de la
manipulation, car c’est de cette compréhension que nous pouvons nous déprendre de « l’emprise »
(sujet que j’aborderais prochainement, mais pas tout de suite).
Cordialement