@ ecolittoral
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4 avril 09:23
***cette idée ne peut se réaliser que si on rase ces montagnes d’aides sociales en tous genres et de fiscalités incompréhensibles***
C’est exactement l’objectif du Revenu de Base : remplacer l’usine à gaz monstrueuse des aides conditionnelles par un unique Revenu inconditionnel.
Pour
le calcul du financement, je n’ai pas les compétences pour en parler,
mais des économistes semblent avoir démontré la faisabilité, sur la base d’un montant de 8 à 900€ (la moitié pour les mineurs)
Que
cela se décide au niveau des états, je partage totalement ce point de
vue. Également sur la gangrène des instances européennes à passer sous
le bistouri de la décapitation.
Quant à l’objection « les gens ne voudrons plus travailler »,
Le RU ne faisant que remplacer les aides actuelles ne changera rien aux
motivations de ceux qui ne veulent pas travailler. Donc, objection
rejetée, si l’on considère que les hauts revenus ne seront pas impactés à
la hausse par le jeu de l’impôt. Peut-être seront-ils impactés à la
baisse, mais là ce serait plutôt une bonne nouvelle.
En revanche,
les bas salaires seront forcément revus à la hausse, les candidats aux
emplois smicard n’étant plus pris à la gorge, dans l’obligation
d’accepter des conditions malhonnêtes d’un employeur qui profite d’un
marché de l’emploi qui le place en situation de force.
Ce qui est profondément remis en cause par le RU, c’est la valeur morale
(et sociale) du travail. Cette valeur, inventée par les empereurs de
l’industrie qui en ont fait une propagande acharnée dans le but de
mobiliser tous les esclaves disponibles sur le marché pour les inciter à
quitter les campagnes, de convaincre les femmes que le travail les
libérera de la dépendance à leurs maris... Ils ont tellement bien réussi
qu’aujourd’hui les esclaves eux-mêmes défendent cette « valeur
travail », allant jusqu’à revendiquer un droit au travail
Sauf
qu’aujourd’hui les empereurs de l’industrie du XXIe siècle n’ont plus
besoin de tous les esclaves disponibles sur le marché. Là où il en
fallait 10 jadis, 1 seul suffit. Continuer la lutte pour défendre un « droit au travail » est un combat arrière-garde. Se battre pour le RU est la seule idée « raisonnable », qui prend en compte la réalité de la raréfaction du travail, cause magistrale de l’équation insoutenable : « que le meilleur gagne ».
S’opposer au RU revient à servir les intérêts des esclavagistes... Les fonctionnaires ne seraient-ils pas les esclaves de l’état, Éducation nationale incluse, et/ou des collectivités territoriales ? Dans ce cas, ils bénéficient d’un statut privilégié qui discrédite leur opposition (éventuelle) au projet de RU.