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Commentaire de Connolly

sur Filoche, la sucette à l'ANI...


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Connolly 4 avril 2013 21:35

Le national-socialisme, en outre, n’entretient aucun rapport avec d’autres mouvements et courants « socialistes », qu’il s’agisse des sociaux-démocrates ou des communistes, sinon une hostilité radicale qui mènera à la violente répression de ces derniers après l’accession des nazis au pouvoir. Les divers courants socialistes — notamment en relation avec la Sopade, direction extérieure en rupture après que certains dirigeants du SPD eurent tenté la conciliation avec les nazis — ont été très actifs au sein de la résistance allemande au nazisme"


« nier le pacte germano soviétique qu’il conclut le 23 août 1939 avec STALINE, nier la désertion de Maurice THOREZ de l’armée française en avril 1940 en allant se réfugier à Moscou par application de ce pacte, nier l’alliance objective des communistes français avec Adolf HITLER lorsqu’ils commettaient de nombreux sabotages dans les usines d’armements françaises par application de ce pacte, etc., n’est-ce pas là approuver une certaine gauche dont la puanteur est inexpugnable ? »

Voilà ce qui s’appelle une belle pirouette !

Cher ami, personne ne nie les faits évoqués ci-dessus (pas même les cocos orthodoxes ! Vous vous rendez compte un peu !), lesquels se retouvent dans n’importe quel manuel d’histoire.

Sauf que ce pacte ne fut nullement l’aboutissement d’une attirance idéologique réciproque, mais obéit à une logique purement stratégique (les front populaires furent créés quelques années auparavant pour justement faire barrage au « fascisme »)
- au même titre du reste que celui scellé entre les USA et l’URSS à partir de 1941.


« En effet, Pierre LAVAL devenait président du conseil d’un gouvernement radical-socialiste, le 30 janvier 1931, ou figurait, notamment, Aristide BRIAND (ministre des affaires étrangères)…. 
Bizarre pour un homme politique de gauche converti à la droite dès 1929 ? »

Sauf que vous ne dites pas tout cher ami. D’une part, avant d’être président du conseil en 1931, Laval était entré dans les deux premiers gouvernements Tardieu (de 1929 à 1930), dominés par l’Aliance démocratique située au centre-droit, où l’on trouvait certes certains radicaux indépendants (donc de centre-gauche voire de centre-droit), deux ou trois socialistes indépendants (ayant refusés la création de la SFIO en 1905, parmi lesquels Briand, le Jean-Marie Bockel ou Eric Besson de l’époque) mais aussi des membres de la Fédération républicaine classée franchement à droite. Une fois à la tête de l’exécutif (qui n’était pas radical-socialiste), de 1931 à 1932, puis de nouveau comme ministre dans le 3e gouvernement Tardieu, cette composition ne varia guère. Bref tout cela pour dire qu’en 1940, Laval ne pouvait donc plus passer pour un homme de gauche, que cela vous plaise ou non.


« Quant aux logorrhées qui suivent la communication d’où sont extraits les traits précédents…… » 

Ma « logorrhée », comme vous dites, avait pour objet de démontrer par a+b qu’il n’y a aucune corrélation idéologique entre le socialisme et le fascisme. Maintenant, j’attends toujours de votre part une contre-démonstration circonstanciée et honnêtement étayée, c’est-à-dire sans falsifications de l’histoire...


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